En chanson, Lala, c’est la lutte finale …. Bon, alors cela donne quoi ce conflit social des employés de la ville. Et bien ce n’est plus la lutte, c’est la fin du mouvement, c’est ce qu’on décidé les employés lors d’un vote à main levée.
Mais je vais revenir sur les conditions de ce vote, qui s’est déroulé dans une ambiance assez tendue. D’après les syndicats, c’est grâce à leur mouvement et la mobilisation des employés que des avancées ont pu avoir lieu. Ce n’était pas trop l’avis de certains employés.
Après des explications qui n’en finissaient pas les syndicats ont proposé la reprise du travail mais pour cela il faut voter. Au premier vote, la majorité des employés étaient pour la poursuite du mouvement. Oula, ça va pas, çà, donc les syndicats, plutôt ceux de la CGT qui ont pratiquement monopolisé le micro, ont redonné des explications en précisant que s’il y a continuité du mouvement de grève, ce qui vient d’être acquis sera probablement perdu. Donc après une deuxième explication de texte ou je vous garantis, la plupart des personnes présentes n’ont strictement rien compris, les syndicats ont demandé aux employés de revoter. Et là comme par miracle, et bien évidement, la majorité était pour la fin du mouvement de la grève donc pour la reprise du travail, certains se sont même abstenue, en me déclarant, « comment puis-je voter, alors que je n’ai rien compris« .
Il est clair, que dans ces conditions il est difficile de savoir s’il faut poursuivre ou pas la grève.
« Enfumage », c’est le terme que j’ai entendu chez certains employés, par contre d’autres étaient satisfaits des résultats des négociations.
Puis les trois représentants des syndicats sont remontés pour négocier les heures de grève, en fait je pense que c’est plutôt une négociation pour ne pas enlever les heures sur un seul mois.
Alors le résultat
- pour la direction la reprise du travail est acquise,
- pour les syndicats, « On a gagné, vous avez gagné »
- pour les employés » heu, suis un peu perdu dans toutes ses explications techniques !!!! »
J’ai l’impression que les syndicats deviennent comme nos politiques, ils ont des difficultés à utiliser un langage simple ou imagé pour donner des explications compréhensibles par tout le monde.
Bizarre ce mouvement de grève, et d’après ce que j’ai compris il a fallu deux votes pour savoir s’il fallait continuer ou pas la grève. Pendant que l’on y est, pourquoi ne pas avoir vote une troisième fois. Bien bizarre tout ça