Cumul des mandats : quel sera le choix de Idir Boumertit ?

M Boumertit est aujourd’hui député et à ce titre il est interdit à tout député et sénateur d’exercer une fonction exécutive locale. Concrètement, un sénateur ou un député ne peut également être maire (ou adjoint au maire), président (ou vice-président) de conseil régional ou départemental et président (ou vice-président) d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, comme une métropole. 

Pour rappel, l’élu de la France Insoumise ne voulait pas s’engager dans la course aux législatives, allant jusqu’à déclarer qu’il voulait agir en local : 

« J’ai pris la décision de continuer d’agir en local. J’agis pour notre pays et pour l’amélioration des conditions de vie des habitants. Cette mission est en soi un défi immense. L’Union Populaire veut des députés qui se consacrent totalement à l’action parlementaire et législative. Il ne peut y avoir de cumul avec des responsabilités dans les exécutifs locaux de par la loi, et de par les principes de notre mouvement, ce qui est une très bonne chose. Le député est d’abord celui de la nation Nous avons, et j’ai aujourd’hui la mission de poursuivre le travail d’affermissement et d’ancrage de l’Union Populaire à Vénissieux et dans la Métropole de Lyon. J’y prends toute ma place et mes responsabilités au sein de nos groupes politiques, deux belles équipes d’élus convaincus et travailleurs que nous avons mis quelques années à construire. Le travail n’est pas terminé au niveau local, et je vais m’y atteler avec mes compagnons. »
Ce message publié sur sa page FaceBook, est clair comme l’eau de roche, et malgré tout il a ensuite pris la décision d’être candidat lorsque M Bouhafs a dû se retirer suite à des accusations d’agressions sexuelles, une affaire qui depuis a été relancée par les explications du jeune journaliste qui attend toujours d’être confronté à ces accusatrices. A ce jour il n’y a eu aucune plainte au tribunal.
Avant son élection, M Boumertit occupait les fonctions de maire-adjoint avec une indemnité de 2 427.62 euros bruts et de conseiller métropolitain, et en tant que membre de la commission permanente, il a perçu pour 2021 une indemnité annuelle brut de 23 336,40 euros.
La loi lui interdisant de garder une fonction exécutive, il peut avoir le choix, d’être conseiller municipal à Vénissieux, l’indemnité devant être de 230 euros, l’avantage serait d’être plus près des vénissians, comme indiqué sur son post, ou de garder la fonction de conseiller métropolitain avec l’indemnité qui va avec.
Si l’on suit sa logique, il devrait se contenter du poste de conseiller municipal « Le travail n’est pas terminé au niveau local, et je vais m’y atteler avec mes compagnons. ».
Il peut aussi démissionner de son poste de conseiller métropolitain et se consacrer totalement à sa fonction d’élu national qui demande énormément de travail surtout lorsque c’est un premier mandat en tant que député et ainsi suivre la logique de l’Union populaire qui veut des députés qui se consacrent totalement à l’action parlementaire et législative 
« L’Union Populaire veut des députés qui se consacrent totalement à l’action parlementaire et législative. Il ne peut y avoir de cumul avec des responsabilités dans les exécutifs locaux de par la loi, et de par les principes de notre mouvement, ce qui est une très bonne chose. Le député est d’abord celui de la nation. Il ne s’agit pas d’un mandat pour gérer une circonscription, qui est juste une base électorale pas une collectivité. Il est essentiel de bien le comprendre et l’intégrer quand on fait partie d’un collectif qui se bat à tous les niveaux pour faire prévaloir une autre France, une nouvelle République. » (Idir Boumertit)
Nous en serons plus à l’occasion de ce conseil municipal du mercredi 13 juillet 2022.

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