Dans la nuit précédant un événement politique majeur de La France Insoumise, la salle Irène Joliot-Curie à Vénissieux a été le théâtre d’un acte de vandalisme inacceptable. Selon les informations obtenues par Lyon Mag, des graffitis insultants ont été peints sur les murs, ciblant directement le député de la 14e circonscription du Rhône, Idir Boumertit.
Des inscriptions telles que « Idir Boumertit, casse toi, les Minguettes ne veulent pas de toi » ainsi qu’un jeu de mots dégradant « Boumerd tit » ont été découvertes, marquant une escalade dans le discours politique local.
La gravité de ces actes n’a pas échappé à l’attention des organisateurs de l’événement, qui ont immédiatement contacté les autorités municipales pour demander le retrait des tags avant le début de la réunion publique prévue à 19 heures avec la présence du député, Rima Hassan, juriste et militante pro-palestinienne, 7e sur la liste de La France insoumise pour les européennes et Mathilde Panot, présidente du groupe insoumis à l’Assemblée nationale qui feront partie des intervenants attendus lors de cette réunion.
Cet acte de vandalisme survient dans un contexte politique déjà tendu à Vénissieux, où le parti LFI dont certains des adhérents sont membres de la majorité municipale dirigée par la maire PCF Michèle Picard, en sachant que la France Insoumise commence à gagner du terrain et compte bien marqué sa présence sur le territoire local. Cette montée en puissance est perçue avec méfiance par certains, notamment à l’approche des échéances électorales de 2026.
L’incident des tags insultants souligne la nécessité de maintenir un dialogue politique respectueux et de condamner fermement toute forme de violence ou d’intimidation, quel que soit le contexte politique. Ces actes ne doivent en aucun cas trouver leur place dans le débat démocratique, et il est essentiel que les responsables de ces actions soient identifiés et tenus pour responsables devant la loi.
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