Mais qui c’est encore cette dame, une vénissiane, une lyonnaise, une artiste ou actrice. Rien de tout celà, Emmanuelle Cosse (ex EELV) est ministre du gouvernement Valls. En fait France Info avait annoncé début mars que la ministre du Logement « a été radiée » d’Europe Ecologie – Les Verts. C’est en réalité le conseil politique régional qui, à la mi-février, a « pris acte de la démission » d’Emmanuelle Cosse, puisque celle-ci avait annoncé sa « mise en retrait » du parti. (Le JDD)
Mme Cosse, ministre du logement, était en visite ce mardi matin à Lyon, pour annoncer que le bâtiment qui se trouve dans le 1er arrondissement de Lyon et notamment au bastion Saint-Laurent, logement d’urgence de 90 places géré par le Foyer Notre Dame des sans-abris deviendrait prochainement un lieu d’accueil permanent. La préfecture précise que l’accueil dans cette ancienne caserne militaire se fera « après un aménagement des locaux ».
En fait on s’en fout un peu qu’elle soit ou pas encore chez les Ecolos. Alors pourquoi parlé d’elle puisque à priori il n’y a aucun rapport avec Vénissieux. Et pourtant il y en a peut-être un.
Michèle Picard maire communiste de Vénissieux a déclaré dans Expressions qu’elle allait prendre des arrêtes anti-expulsion et l’information publiée sur le site de LyonMag devrait réjouir notre première magistrate puisque Mme Cosse a aussi parlé des expulsions car la trêve hivernale s’arrêtera au 31 mars.
Mme Cosse, ministre du logement, est revenue sur les expulsions et a déclaré.
- Sur la question des expulsions, et pour essayer d’accompagner au mieux les personnes hébergées temporairement cet hiver, un « véritable accompagnement sera mis en place pour éviter qu’à la fin de la trêve, prévue le 31 mars, des personnes soient jetées dans les rues ». De plus, un plan interministériel sur la prévention des expulsions devrait voir prochainement le jour. Emmanuelle Cosse souhaite notamment qu’une « antenne dans chaque département soit créée pour minimiser les expulsions et tenter de répondre à des politiques qui ne sont pas allés assez loin ces 30 dernières années ». De son côté, Christophe Robert, le délégué général de la fondation Abbé Pierre, ne « nie pas l’intention et la volonté du gouvernement » mais pour lui, « on peut faire mieux. Pas seulement en augmentant les places. Il faut mettre le paquet pour pouvoir enrayer la spirale des expulsions locatives car avec 12 000 expulsions l’année dernière, la situation est catastrophique ». Présent lors de la visite, le préfet du Rhône Michel Delpuech s’est également exprimé. Il a affirmé que les personnes qui n’ont pas de solutions seront maintenues dans leurs logements provisoires.
Voilà une déclaration qui tombe à pic pour la municipalité communiste de Vénissieux qui depuis plus de 25 ans publie des arrêtés contre les expulsions locatives.
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