Estelle Jellad répond aux informations de LyonMag

Estelle Jellad, élue d’opposition à Vénissieux, a récemment été citée dans un article publié par le journal en ligne LyonMag. Le titre de l’article était « Achète-on le silence d’une élue d’opposition à la mairie de Vénissieux ? » et qui mettait en cause les missions effectuées par Mme Jellad auprès des résidences seniors vénissianes Henri Raynaud et Ludovic Bonin, mais aussi de son absence lors des conseils municipaux et le manque de publication dans la revue Vénissieux Singulier Pluriel dont une page est réservée à l’opposition.

Dans un droit de réponse publié sur LyonMag, Mme Jellad semble ne pas connaître l’article L.231 du code électoral, qui stipule que « Les agents salariés communaux ne peuvent être élus au conseil municipal de la commune qui les emploie« . Suite à cette révélation, elle a dû démissionner de son poste, car elle était employée par la ville en tant que vacataire et selon sa réponse « elle était loin de se douter qu’un statut de vacataire dans un secteur essentiel et en forte pénurie, puisse être frappé d’une quelconque incompatibilité ». 

L’élue avait aussi déclaré qu’elle ne percevait aucun salaire :

« Non absolument pas, c’est totalement faux. Nous avons des interventions qui sont obligatoires imposées à tous les étudiants de médecine, donc non ».

Cependant, il est étrange qu’une élue qui ne semble pas être novice en politique n’ait pas eu connaissance de cet article de loi et n’ait pas été informée de cette incompatibilité. Pourquoi les services de la ville ne l’ont pas aussi informé ? On peut se poser la question.

Mme Jellad, affirme qu’elle est diplômée ingénieure et poursuit des études de médecine et regrette que l’on abat l’opprobre sur sa personne, dément et nie toutes les allégations d’entente avec Madame Picard (maire communiste de Vénissieux) et toutes atteintes à son intégrité. Ses études lui ont donc permis de connaître le sens des mots et utiliser le terme « opprobre » dont l’explication littéraire est « ce qui humilie à l’extrême, publiquement » est comme on dit « fort de café » ou difficile à croire. Le but de l’article n’étant pas d’humilié une élue mais de relater les faits.

Si l’information n’avait pas été mise en premier plan on peut imaginer que l’étudiante en médecine et élue serait donc toujours vacataire et par conséquent en totale illégalité. Parfois certains articles de presse sont utiles aux politiques 🙂

Suite à la parution de l’article, Mme Jellad, précise que celui-ci est paru quelques jours après sa rencontre avec un autre colistier de l’opposition exerçant au sein de la même résidence seniors sans toutefois le nommer. Ah bon, qui est donc cet inconnu élu ?

L’élue d’opposition, déclare qu’il faut insuffler une politique nouvelle sur Vénissieux, et qu’elle s’y engage. Donc faudrait se mettre au travail car il faut dire que depuis des mois, l’élue d’oppostion ne s’est pas trop engagée du fait de ses absences répétées au conseil municipal, ne s’est guère exprimée sur les différentes délibérations votées au conseil municipal d’autant plus que son groupe n’a pas souvent utilisé la page réservée à l’opposition dans le magazine de la ville pour exprimer leur avis sur les décisions de la ville. 

Lire le droit de réponse sur le site LyonMag → Droit de réponse d’Estelle Jellad

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