Une fois de plus, une nouvelle chronique de Farid Ben Moussa, élu de l’opposition à Vénissieux, est publié sur le site de LyonMag pour aborder le thème de la concentration des populations défavorisées et d’origines immigrées dans certains quartiers, et en mettant en lumière le rôle des politiques publiques et des financements publics dans cette situation. L’élu qui semble t-il est devenu un chroniqueur habitué de LyonMag prend comme exemple, un sujet d’actualité sur l’hôpital Les Portes du Sud et que sa construction aurait été selon ses propos soutenu financièrement par les collectivités locales.
L’auteur explique que les dirigeants de cet hôpital ont obtenu des garanties d’emprunts des mairies et de la Métropole de Lyon pour réduire leurs frais bancaires, ce qui a conduit à une implication financière des collectivités en cas de difficultés de l’hôpital, que l’échec financier de cet hôpital est dû en grande partie à la composition de sa patientèle, principalement issue des quartiers environnants qui concentrent des populations défavorisées, immigrées et souffrant de problèmes de santé mentale. Cette situation a entraîné une pression excessive sur le personnel soignant, des arrêts maladie fréquents et des factures impayées. Malheureusement, l’hôpital est maintenant en redressement judiciaire en raison de problèmes financiers, et les collectivités locales vont devoir prendre en charge les coûts, estimés à plusieurs millions d’euros
De plus, l’auteur souligne que cette situation est si stigmatisante que certains nouveau-nés sont enregistrés comme étant nés dans une commune voisine pour éviter la réputation négative associée à la maternité de cet hôpital. Cette mauvaise réputation dissuade également le recrutement de professionnels de la santé.
Il conclut en faisant le lien entre la concentration de populations défavorisées dans ces quartiers et les problèmes tels que les émeutes, le séparatisme et les faillites d’hôpitaux. Il suggère que cette ségrégation est soutenue par divers acteurs, y compris les bailleurs sociaux, les mairies, la métropole, l’Éducation nationale et l’État, et que cela a des coûts importants pour la société.
En résumé, la chronique de Farid Ben Moussa met en évidence la question de la concentration des populations défavorisées dans certains quartiers, les conséquences financières de cette concentration, et suggère que cela a un impact sur la stabilité sociale et économique.
Certes, dans ces mêmes quartiers, on retrouve des gens qui essayent de s’en sortir, par le travail, la réussite scolaire, mais le taux de réussite est trop faible par rapport à la moyenne nationale.
Selon un document de la Métropole, dans la CTM* (Conférences Territoriales des Maires) Portes du Sud, près d’un tiers des habitants est pauvre à Saint-Fons et Vénissieux quand Corbas n’en compte que 7 %. Dans les QPV (Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville) on comptent 2,6 fois plus de pauvres qu’en moyenne dans la métropole et, là encore, ils ne sont pas répartis de façon homogène. La majeure partie d’entre eux se situe dans les CTM de l’est et du sud de la métropole. En particulier, près d’un tiers des personnes pauvres vivant en QPV réside dans deux quartiers : 10 000 aux Minguettes-Clochettes dans Portes du Sud
*CTM : Elles sont au nombre de 9 et regroupent plusieurs communes qui partagent des problématiques et cherchent à y répondre ensemble. Elles sont consultées pour avis lors de l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de la Métropole.
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