Ce n’était pas au club de la Presse, que M. Girard a fait sa rentrée politique mais dans une petite salle du café des Arts à Vénissieux. Pourquoi ne pas avoir choisi le Club de la Presse, c’est peut-être une question de coût. Tiens donc, il parait qu’il faut payer pour passer au Club de la Presse ? En fait je pense que comme Mme Picard, maire de Vénissieux, est très sensible à ce qui touche l’Art, il aurait fallu inverser les rôles, Mme Picard, au Café des Arts et M. Girard au Club de Presse, mais bon !!! si c’est une question de coût, on se contentera de cette petite salle.
Plus sérieusement, revenons sur cette conférence de presse ou M. Girard s’en est pris à la politique de Mme Picard. Cà ce n’est pas une très grande surprise, on s’en doutait un peu. Au côté de M. Girard se trouvait le conseiller municipal Maurice Iacovella (UDI) et Frédérique Passot (Les Républicains)
Selon M. Girard, Mme Picard a bien tenu sa promesse
Avec son slogan lors de la campagne municipale, En maintenant le cap, elle tient parole, elle maintien le cap de la médiocrité et maintien le cap de notre détérioration du service à la population.
Il a même parlé « d’enfumage« . Pour le représentant de la droite
Vénissieux s’enfonce inexorablement avec l’absence de toute stratégie et ceci pour tous les sujets.
La sécurité : il est revenu sur plusieurs faits divers qui ont touché la ville ces dernières semaines :
L’agression du boulanger de la place Ennemond Romand , et tout récemment, du docteur de SOS médecin, les squatts de hall, la vente de drogue qui prospère, les rodéos qui continuent, la Maison du Rhône qui a été vandalisée. Selon lui « la police municipale n’est pas au meilleur de sa forme, et pour lui la cause étant « un problème d’organisation, et qu’elle n’est pas soutenue, pas assez formée, et manque de moyens »
La sécurité étant un sujet assez important, il déplore que dans l’intervention de Mme Picard lors de sa conférence de presse, aucun mot sur la sécurité à Vénissieux :
« Pas un mot à ce sujet, y pas de problèmes à Vénissieux, pas un mot… »
Le projet du Puisoz : Pour M. Iacovella, il ne comprend pas le silence de Mme Picard concernant ses questions sur les retombées pour Vénissieux.
« Quand on met 400 millons d’euros sur un projet de cet envergure et qu’on est capable de dire c’est un investissement de tant sur 10 ans, on doit être capable de dire voilà quels sont les côtés positifs, que ce soit du côté des dépenses et des recettes. Finalement tout est dans l’improvisation, cette municipalité, cet exécutif fait de l’improvisation. Alors on sort joli chapeau, joli lapin, c’est bien mais quant on voit toutes les nuisances que cela va engendrer, et avec seulement 12 jours de concertation…
Mais pour les deux opposants de droite
“La Ville ne fait que suivre la Métropole »
Bref, la droite est colère de chez colère et ceci sur tous les sujets. Mais lorsqu’un confrère du journal Expressions, lui pose la question sur les migrants, afin de savoir qu’elle aurait été sa position pour un éventuel accueil des réfugiés, M. Girard est parti dans des explications un peu floues de politique internationale, mais ne répond pas vraiment à la question qui était pourtant claire et précise.
Pourtant Mme Picard avait bien pris position en déclarant :
« Vénissieux s’inscrira dans ce dispositif, sans discrimination religieuse au nom de principes Républicains indivisibles. Mais il faut aussi que toutes les communes de l’agglomération, je dis bien toutes les communes, jouent le jeu »
Nous verrons bien combien de réfugiés la ville de Vénissieux est prête à accueillir :
Pour M. Girard :
« J’aurai géré le dossier avec prudence. »
Bon, on en saura pas plus concernant sa décision s’il avait été maire, mais comme certains dirigeants de la droite, il a déploré « l’appel d’air » créé par le volontarisme affiché par Berlin pour accueillir les réfugiés.
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