Gironde : saisie d’armes

Quel rapport avec Vénissieux, et pourtant il y en a bien un. Selon l’article de LyonMag, des perquisitions administratives ont eu lieu ce mercredi 20 janvier 2016 en Gironde et ont permis de découvrir chez un père, âgé de 56 et sans profession, et son fils, 28 armes et 12500 munitions au domicile du père à Belin-Béliet. Quant au fils, ancien militaire de 26 ans, lui aussi sans profession, trois armes longues et 300 munitions ont été retrouvés chez lui à Libourne. Selon l’article de ParisMatch une troisième perquisition s’est déroulée à Pessac chez la compagne du fils où trois armes ont été découvertes sur les indications de ce dernier. Aucune arme de guerre ne figurait dans l’arsenal. 

En mai 2013 cet ancien militaire âgé de 23 ans  à cette période, avait prévu, selon l’Intérieur, de tirer à l’arme à feu le jour de la fin du ramadan en 2013 sur la mosquée El Forkane qui se trouve près du quartier des Minguettes à Vénissieux. En 2014, un non-lieu avait été confirmé par la cour d’appel de Paris.

Le militaire avait pour sa défense expliqué que ces balles, offertes par son père, étaient des munitions de 8e catégorie, autorisées par la loi. Par conséquent, il ne pouvait être poursuivi pour détention illégale de munitions. Les juges d’instruction ont donc partagé cette analyse. (LyonMag)

En 2012 il avait lancé dans la nuit du 20 au 21 août 2012, un cocktail molotov sur la mosquée de Libourne et avait été condamné en octobre 2014 à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis. Le fils est connu pour appartenir à la mouvance ultra-droite.

Simon Bertoux préfet de la Gironde a déclaré à ParisMatch

« Ce qui nous a poussé à agir, c’est l’état de la menace », notamment « un milieu potentiellement violent ». A ce stade de l’enquête, il n’y a toutefois pas d’information « de projet avéré de passage à l’acte ». Et si les deux hommes sont considérés comme faisant partie de « la mouvance de l’extrême droite dure », « il n’y a pas de lien établi » avec des partis ou des groupuscules d’extrême droite

Selon l’article tous deux ont coopéré avec les enquêteurs qui les avaient placés en garde à vue mardi.

Malgré les armes trouvés à leur domicile, ils ont été remis en liberté.

Le père n’a pas été déféré au parquet, dans l’attente d’une expertise psychiatrique qui doit être effectuée vendredi. Quant au fils, il a été présenté au parquet de Libourne mercredi après-midi et placé sous un contrôle judiciaire strict, avec présentation quotidienne au commissariat et interdiction de porter une arme. Il devrait faire l’objet fin février d’une convocation devant la justice. (Source ParisMatch).

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