Une nuit mouvementée a laissé les résidents des quartiers à peine le temps de dormir, alors que des affrontements violents ont éclaté entre les forces de l’ordre et des individus déterminés à défier l’autorité policière. Sur le plateau des Minguettes, un jeu de cache-cache s’est déroulé entre les policiers et de jeunes individus, certains d’entre eux étant à peine adolescents.
Les troubles qui ont éclaté dans la Métropole ne se limitent pas à une seule localité. En effet, des incidents violents ont été signalés dans d’autres communes, mettant en évidence une situation tendue sur l’ensemble du territoire. Face à ces événements, de nombreux élus de Lyon ont décidé de prendre la parole, en diffusant un communiqué sur les réseaux sociaux.
Malgré les nombreux incidents d’incendies et de saccages qui ont ébranlé la commune de Vénissieux, aucune déclaration officielle ne semble avoir été publiée à ce stade par Michèle Picard, maire de Vénissieux, ni par M. Gautin, adjoint à la sécurité. De plus, aucune réaction n’a été constatée du côté de M. Millet, adjoint en charge du projet de Ville, à l’exception d’un article publié sur son site internet, dans lequel il s’interroge sur les moyens de mettre fin à ces drames et aux violences qui les accompagnent.
Du côté des élus de l’opposition, à ce jour, seul M Benmoussa s’est exprimé sur les réseaux sociaux, pour publier des photos et vidéos, tout en lançant un appel au calme.
Face à cette situation, les résidents de Vénissieux attendent des réponses et des actions concrètes de la part de leurs élus, et l’absence de communication officielle suscite des interrogations quant à la responsabilité et à l’engagement des responsables politiques face à ces événements troublants. Dans ce contexte, les attentes envers le député Idir Boumertit de la 14ème circonscription sont particulièrement élevées. Cependant, jusqu’à présent, aucun communiqué officiel n’a été relevé dans la presse. Le seul message constaté a été publié sur sa page Facebook, où il déclare que « la violence n’est pas une voie viable dans notre république ».
Cette réaction timide du député soulève des inquiétudes parmi les résidents, qui espèrent des actions plus concrètes et un engagement plus ferme pour résoudre les problèmes de violence et d’insécurité dans la commune. La communication publique joue un rôle essentiel dans la création d’un dialogue avec la population et dans la transmission de mesures concrètes pour rétablir la paix et la tranquillité à Vénissieux.
Dans une interview accordée au journal Le Progrès, André Gerin, ancien député maire de Vénissieux, met en garde contre la réalité préoccupante des ghettos sociaux et ethniques qui se multiplient au sein de la commune. Dans cet entretien exclusif, M. Gerin rappelle l’importance de prendre conscience de ces divisions croissantes. Il déclare : « Il faut toujours avoir en tête que les ghettos sociaux, les ghettos ethniques, ça existe et ça s’est amplifié. » L’ex élu, qui a démissionné du parti communiste, semble avoir oublié qu’il était à la tête de la ville pendant de nombreuses années, et qu’il a peut-être une responsabilité sur la situation sociale de la commune. Et pour ne pas changer son discours, M Gerin, nous reparle de l’islamisme, ce qui n’a rien à voir avec les événements de ces derniers jours.
De plus, M. Gerin réitère ses préoccupations concernant l’islamisme, bien que cela ne semble pas être directement lié à la problématique des événements de ces derniers jours.
On peut donc s’interroger, quant à la responsabilité de M. Gerin en tant qu’ancien élu et à la pertinence de sa focalisation sur l’islamisme dans ce contexte spécifique. Ces débats soulignent l’importance d’une réflexion approfondie et d’un dialogue constructif pour aborder les enjeux sociaux complexes auxquels Vénissieux est confronté.
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