La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée chaque année le 21 mars, c’est pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid. En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale [résolution 2142 (XXI)].
Depuis le dimanche 20 mars 2016, gouvernement a lancé une campagne sur les écrans TV, six spots-choc mettant en scène des agressions racistes ou antisémites aussi choquantes que réalistes afin de dénoncer les préjugés et provoquer une prise de conscience. Inspirés de faits réels, les six petits films sont tous bâtis sur le même principe: une agression filmée dans des conditions amateur, avec en surimpression sonore une conversation, qu’on devine autour d’une table, reprenant des clichés racistes couramment véhiculés sur la communauté concernée.
Ce lundi 21 mars 2016, l’association Agir pour l’égalité tenait une conférence de presse pour « mettre en lumière le rejet que subissent les musulmans dans certaines salles de sport ».
Ce rejet dénoncé par l’association, revient sur le cas des discriminations à l’encontre de femmes portant le foulard. Pour l’association Agir pour l’égalité les femmes portant le voile seraient volontairement interdites des salles de sport. Après avoir pris connaissance de signalements de discrimination, l’association a décidé de réalisé des tests le 12 février à Lyon dans deux salles de sport « L’Appart Fitness Bellecour » et « L’Appart Fitness Opéra » . Selon l’article le site en ligne 20minutes.fr
- Trois personnes argumentant qu’elles venaient se renseigner sur les cours proposés, se sont présentées à l’accueil : l’une « européenne », la seconde de « type maghrébine » et la dernière portant un voile. Si les deux premières auraient été particulièrement bien accueillies, la dernière aurait été, selon l’association, moins bien reçue. « Lorsque la jeune fille a demandé s’il était possible de pratiquer le sport avec un voile, on lui a répondu que le règlement intérieur interdisait tout couvre-chef », raconte Loïc Rigaud, président de l’association dans le Rhône. Insistant, la demoiselle aurait néanmoins obtenu la garantie de pouvoir faire du sport « avec un bonnet laissant entrevoir quelques cheveux à l’arrière de la tête ».
Patrick Mazerot, fondateur et président de l’Appart-Fitness, s’étonne de cette polémique et se défend comme il peut en déclarant sur 20minutes
- Le règlement a été pris pour des mesures de sécurité. Une voile qui obstrue les yeux ne permet d’avoir une bonne vision latérale. L’adhérente risque une entorse ou de tomber sur son voisin. On a déjà vu des écharpes s’emmêler dans les appareils de musculation ou se coincer dans des tapis roulant de course. Nous avons régulièrement des clientes voilées qui viennent dans nos salles. Elles enlèvent le foulard pendant leur séance de sport et le remettent ensuite sans que cela ne pose aucun problème. On a fait également quelques exceptions pour certaines personnes les autorisant à conserver leur voile, à condition qu’il ne dépasse pas de leur t-shirt et que les yeux soient dégagés
Il a auss déclaré à LyonMag :
- On est obligé de refuser des femmes voilées car cela pouvait représenter un danger, notamment lors de l’utilisation de machines avec des câbles. De plus, le voile peut empêcher une véritable reconnaissance faciale pour badger ou pour assurer une vidéosurveillance efficace« . Le gérant assure avoir mis en place des mesures pour un compromis : « on accepte les femmes voilées si le voile est rentré dans le tee-shirt et qu’il soit bien tiré vers l’arrière pour dégager le visage« . Il dit aussi s’être « rapproché de fournisseurs qui proposent des voiles homologués pour le sport pour répondre à la problématique« .
Quoiqu’il en soit, une plainte pour discrimination a été déposée par l’association Agir pour l’égalité contre l’Appart Fitness pour « changer le règlement de ces salles de sport ». Les membres de l’association espèrent maintenant un véritable débat sur ce sujet.
Et c’est parti maintenant pour un autre débat, voile ou pas voile dans les salles de sport.
J’espère que Mme PICARD, maire communiste de Vénissieux, dont on connaît son combat pour la liberté et le droit des femmes, fera une intervention ou un communiqué de presse pour nous dire de ce qu’elle pense de cette affaire, même si cela ne concerne pas Vénissieux, mais le cas pourrait aussi se produire dans les salles de la commune.
bien écouter
moi je vais à la salle de sport a saint priest
les femmes avec le foulard y viennent régulièrement elle ont le droit comme tous le monde de faire du sport merde!!!!
Quel de salle de sport a saint priest accepte le voile ?
sujet bcp trop delicat ; et toujours le racisme , et toujours en train de se plaindre , toujours en train de se victimiser …………………….PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF que c’est lourd , y’a un moment stop la , un reglement c’est un reglement , c’est dangereux , un voile qui se prend dans un roulement et c’est l’etranglement …………sinon tu met un bonnet et un col roule , rien ne se prendra dans les machines