Karima Souid : de passage à Vénissieux

Après avoir été élue à l’assemblée constituante tunisienne en tant que députée, représentante de  la population tunisienne en France, Karima Souid était de passage à Vénissieux et à ce titre, Expression a fait un article sur son engagement pour la démocratie et l’égalité au sein de la société tunisienne. Personne n’a oublié son coup d’éclat suite à un député qui lui reprochait d’utiliser le français au lieu de l’arabe littéraire, qu’elle ne maîtrise pas, et elle a bien eu raison de se défendre, et grâce à ce combat, aujourd’hui les textes sont traduits en français et en anglais. Mais remontons le fil du temps et revenons un peu sur cette fameuse révolution, que les médias français ont à tort appelé ‘Révolution du Jasmin’. Les émeutes de  2010 et 2011 ne sont pas les premières, il y a eu des révoltes sociales en février 2000 qui ont été très sévèrement réprimé par l’armée et qui n’a suscité aucun écho chez les politiques français, les médias et les représentants tunisiens en France. En 2010, l’armée n’est pas sorti des casernes pour réprimé la contestation et ceci est un fait marquant. Il faut savoir qu’au moment du soulèvement du peuple suite à la mort du jeune Bouzidi le chef d’état-major tunisien était soi-disant en voyage de travail aux Etats-Unis ce qui laisse supposer que le chef des armées a bien voulu faire partir le dictateur Zine El Abidine. On peut faire le rapprochement et dire que ce n’est pas exactement le peuple qui a chassé le président mais bien l’armée qui n’ pas bougé et qui a voulu être le garant de la constitution, ce qui a sauvé la Tunisie d’une révolution incontrôlée. Mais pour éclairer les lecteurs je vous invite à lire le livre de Alain Chouet « Au cœur des services spéciaux » pour comprendre les révolutions du Printemps dans les différents pays arabes

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