C’est enfin arrivé ! Après la publication d’articles dans la presse, sur des blogs, et certaines pages des réseaux sociaux, la préemption aurait-elle fait réussi à faire trembler les murs de la mairie, au point que la rédaction du journal Expressions, subventionné à hauteur de 600 000 euros par la municipalité, et dont certains l’appellent La Pravda, a décidé de publier un article intitulé « Le droit de préemption provoque des remous ».
Et des remous, il y en a eu, au point que le tribunal administratif a suspendu les préemptions sur le restaurant Beb’s Asian Food et sur le local de l’ancienne bijouterie convoitée par M. Farid Benmoussa situé sur l’avenue Jean-Jaurès. Mais cela n’a pas suffi à calmer l’appétit préempteur de la municipalité, ni de poursuivre ses actions préemptoires, y compris sur la pâtisserie de M. Dallery située sur la place Léon Sublet. Cette décision a été fortement contestée par M. Dallery, qui envisage maintenant de fermer son commerce.
La rédaction du journal Expressions a permis à Mme Peytavin (PCF) et M Nicolas Porret de s’exprimer, mais selon nos infos, le gérant du restaurant Bebs Asian Food n’a pas été contacté, ni M BenMoussa, et M Dallery a reçu un appel téléphonique, mais la rédaction s’est basée sur son communiqué de presse.
Pour l’élue communiste, « La préemption par la Métropole est obligatoire et automatique …», propos qui ont irrité Farid Benmoussa qui a publié une vidéo sur sa page FaceBook pour dénoncer « le mensonge » de l’adjointe communiste en charge du développement de la ville.
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