Bon, c’est quoi encore ce truc, y aurait-il un rapport avec l’herbe. Et bien non, car le désherbage est bien connu par les bibliothécaires. Mais pourquoi parler de çà. Et bien il semblerait que cette année, le désherbage a bien eu lieu.
Le désherbage est une opération visant à sélectionner des documents devenus inutilisables par les usagers de la bibliothèque. Ils sont alors retirés des collections de façon provisoire (pour réparation) ou de façon définitive (pour destruction ou don). Mais on ne détruit pas des livres sur une simple décision. Il faut plusieurs critères pour décider ou non de la fin de vie d’un livre.
→ Le nombre d’années écoulées depuis la date du dépôt légal
→ Le nombre d’années écoulées sans prêt
→ La présence de facteurs négatifs : en utilisant par exemple la méthode IOUPI qui a été mise au point par la Bibliothèque Publique d’Information de Paris.
Voici une explication de OUPI:
I = incorrect, fausse information
O = ordinaire, superficiel, médiocre
U = usé, détérioré, laid
P = périmé
I = inadéquat, ne correspond pas au public
Autre exemple : Si un livre sur l’informatique a pour instruction d’élimination 10 / 5 / UP cela signifie que :
→ 10 : ce livre a plus de 10 ans
→ 5 : ce livre n’est pas sorti pendant les 5 dernières années
→ UP : il a 2 facteurs négatifs, il est usé et périmé
Peut-être qu’une personne pourra nous informer si il y a bien eu désherbage à la médiathèque de Vénissieux ?
Mais si cela s’avère exacte et que cette méthode est appliquée à la médiathèque de Vénissieux, je trouve anormal que l’on détruise des livres. Et pourquoi ne pas faire comme la médiathèque de Saint-Priest qui a organisé les 16 et 17 janvier 2014 une opération « 1 livre – 1 euro » . 13 000 ouvrages avaient été proposé au public, romans, essais, biographies, et même des bandes dessinées.
ak 69 bravo, tu m’as bien fait rire!
Mairie de vénissieux : IOUPI x 100000