Le gouvernement lance le plan « sobriété énergétique »

Bon, faudra me trouver la personne qui a décidé d’appeler ce plan « sobriété énergétique », en terme de communication, on ne pouvait pas faire pire :-). Mais passons, et voyons en quelques lignes ce que le gouvernement a décidé de mettre en place.

• L’éclairage public dans les rues sera allumé moins longtemps et moins intensément
• Les entreprises doivent s’engager à éteindre l’éclairage des bâtiments publics inoccupés
• Le télétravail va être encouragé dans les administrations avec une revalorisation de 15% de l’indemnité de télétravail qui passe de 2.50 à 2.88€
• L’eau dans les piscines va baisser de 1 degré
• La température dans les gymnase va baisser de deux degrés
• L’utilisation de l’eau chaude devra être réduite dans les bureaux
• Les magasins, cinémas et cafés-restaurant devront éteindre leur enseigne après leur fermeture
• Les bureaux devront être chauffés au maximum à 19 degrés le jour et 16 degrés la nuit
• Le chauffage dans les bureaux devra être baisser à 18 degrés lors des jours de forte tension sur le réseau électrique
• Les magasins chauffés devrons obligatoirement fermer leurs portes
• Les agents publics utilisant leur véhicule de service devront limiter leur vitesse à 110km/h sur autoroute si leur trajet n’est pas urgent
• Les écrans « non essentiels » exemple dans les halls ou les selfs devront être débranchés voire supprimés
• Les hôtels devront éteindre leur enseigne entre minuit et 6 heures du matin
• Les personnes souhaitant changer leur chaudière à gaz pour une pompe à chaleur pourront obtenir jusqu’à 9 000 € d’aide
• Les télésièges devront réduire leur vitesse en cas de faible fréquentation
• L’éclairage des rencontres sportives devra être réduit avant et après les matchs
• Les chambres d’hôtels vides devront chauffés à 17 degrés au maximum
• Les entreprises devront former leurs salariés aux éco-gestes
• Il est conseiller aux familles de ne pas utiliser certains appareils pendant les pics de consommation

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique a déclaré :

« Nous avons voulu faire une campagne de communication responsable, engageante, qui vise à montrer qu’on est tous dans le même bateau, qu’on a tous un geste à la mesure de nos moyens. Il ne s’agit pas de culpabiliser les autres. Il s’agit juste de se dire de manière positive, de manière déterminée, que nous pouvons agir »

On est tous dans le même bateau, çà, je n’en suis pas certain, et en tout cas, ce sont vos décisions, qui nous ont mené dans ce bateau, mais bon le notre, cela doit être un canot, et vous certainement un paquebot 🙂

Décidément, certaines mesures sont à mourir de rire, tellement c’est coquasse. De plus, c’est à nous de payer, les choix et les erreurs des politiques, notamment de Hollande et Macron. Sur la question de fond, si d’ici là, américains et russes ne nous mènent pas à « l’apocalypse », sur le long terme quelles seront les décisions qui seront mises en place par le gouvernement pour une indépendance énergétique.

Question baisse c’est pour nous, mais l’Elysée a droit à une augmentation de 5,2 millions d’euros en 2023, soit +4,8 % par rapport à 2022, pour la raison de la reprise de l’activité diplomatique d’Emmanuel Macron et les mesures contre l’inflation et de l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires,

Bon, à quand les tickets de rationnement, la limitation de déplacement etc etc.

La situation risque de perdurer voire se compliquer d’autant plus que le conflit russo-ukrainien ou plutôt russo-américain, est monté d’un cran, avec un chantage à une éventuelle frappe nucléaire, c’est ce qu’à laissé entendre le président américain Joe Biden. De plus, les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont fait partie la Russie, ont décidé, mercredi 5 octobre de réduire leur production de deux millions de barils par jour, à partir de novembre.

Ce montant est deux fois plus élevé qu’attendu et représente la diminution la plus importante depuis le printemps 2020 et le début de la pandémie, ce qui risque d’avoir une répercussion sur les prix.