La première pierre de cet Immeuble a été posée le 26 juin 2014, et enfin on peut aujourd’hui voir que celui-ci sort de terre. Presque trois ans après cette pose par Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, on se rend compte de l’impressionnant immeuble à l’angle de la rue Paul Bert et de l’avenue Ambroise Croizat.
Lors de la première pose en juin 2014, la mairesse avait déclaré
Nous en comptons plus de 3 000, avec des grands groupes industriels, des PME-PMI et des micro-entreprises, soit plus de 29 000 emplois, dont un tiers d’emplois industriels […] L’attractivité retrouvée de notre ville auprès des entrepreneurs se confirme, et c’est une très bonne nouvelle pour le dynamisme d’ensemble de notre territoire, mais aussi et surtout pour l’emploi de proximité.
Bon, ok, et la venue de ce Miroir, créera t-il des emplois ? En tout cas ce que l’on sait, c’est que seront installés dans cet immeuble de 5 700 m² sur 4 étages :
- La Sacoviv (Bailleur)
- Le Sitiv (Syndicat intercommunal des technologies de l’information pour les villes)
- Pôle Emploi
On parle d’une crèche qui devrait s’installer au dernier étage, et d’une brasserie traditionnelle au rez-de-chaussée, mais pour ce dernier on ne sait pas trop, puisque des discussions sont en cours avec plusieurs enseignes. Je trouve que c’est un peu léger. Une deuxième tranche prévoit la construction d’un deuxième immeuble.
La livraison était prévue pour février 2017, mais il semblerait qu’il y ait du retard ?
Ce nouvel ensemble donnera t-il une nouvelle redynamisation du centre ville, l’avenir le dira
Il est une interview qui parait aujourd’hui dans le Progrès et dans laquelle Christophe Girard(DVD) qui dénonce « un bétonnage débridé », répond à la question suivante:
« si vous aviez été élu maire de Vénissieux en 2014, en quoi votre action se serait-elle distinguée de celle de Michèle Picard(PCF)?
« J’aurais tourné le dos à l’immobilisme qui caractérise Mme Picard, laquelle a une vision d’idéologue ignorant la réalité. Elle est surtout soucieuse d’entretenir la misère sociale pour conserver son électorat et non d’enclencher une dynamique dans la troisième ville de la Métropole qui possède pourtant un fort potentiel. »
Entretenir la misère sociale est un concept qui marche encore, hélas! « Salauds de pauvres! »
Un petit bémol par ailleurs, il y a chez M.Girard, ce coté populiste qui n’est pas pour me plaire quand il répond à la question suivante:
« Dans quel domaine auriez-vous infléchi la politique municipale. »
« …j’aurais armé les policiers municipaux… »