Décidément le Sitiv fait souvent parlé de lui, ou plutôt ce sujet reviens souvent dans les pages des journaux locaux. Ce vendredi 06 mai 2016, un article du Progrès était consacré à cette société spécialisé en informatique. Cette entreprise à l’initiative de la ville communiste de Vénissieux a été créé il y a 40 ans, plus exactement en 1972.
Rappel : SITIV Syndicat intercommunal des technologies de l’information pour les villes met en œuvre des compétences et des moyens techniques au service des communes adhérentes. Il contribue à la maîtrise des technologies de l’information dans le cadre de sa mission de service public. Centre de ressources et de compétences intercommunales, il favorise les échanges et le partage d’expériences entre les communes. Ses actions vont du conseil à la maintenance des serveurs en passant par la mutualisation des achats et des formations. Le Sitiv est également le fournisseur d’accès à internet sécurisé pour ses villes » . → SITIV
Le dernier article du Progrès dont le titre est « Du Sitiv, l’opposition veut faire table rase« , nous apprend que le Sitiv est en pleine crise car suite aux élections municipales de 2014, plusieurs villes ont basculé à droite et souhaitent sa dissolution. Même le PS vénissian par l’intermédiaire de M. Pascal Dureau conseiller municipal a déclaré :
Le Sitiv est un bateau qui coule.
Espérons que le capitaine restera à bord, et ne sombrera pas à bord. Mais qui est le capitaine de ce bateau. C’est un peu compliqué puisque à l’occasion des nouvelles élections qui ont eu lieu en mars 2015 à Vénissieux, il fallait revoter pour élire le nouveau président du Comité Syndical, et tout le monde à Vénissieux pensait que M. Millet, adjoint au logement, serait reconduit à son poste. Et Vénissieux a bien failli perdre la présidence puisque la première adjointe au maire de Pierre Bénite, Maryse Michaud (Divers Droite) était en lice face à M. Millet, et comme chacun a eu le nombre exacte de voix, M. Millet s’est désisté en faveur de Mme Gicquel (71 ans) adjointe à Vénissieux et en tant que doyenne, elle a obtenu la présidence. Pourquoi Vénissieux voulait-elle tant garder cette présidence ?
Mais comme le dit l’article du Progrès
Pierre Alain Millet (PCF) qui occupe une des quatre vice-présidences demeure à la manœuvre.
Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, n’y va pas par quatre chemin concernant la demande de dissolution
Si une ville adhérente veut quitter le Syndicat, elle doit régler le quote-part.
Autre sujet qui suscite bien des interrogations concerne les locaux acquis par le Sitiv dans le nouvel immeuble en construction « Le Miroir ».
Selon Xavier ODO (Les Républicains) maire de Grigny
Ce déménagement était déjà acté lorsque nous avons été élus en 2014 . La municipalité de Vénissieux avait la volonté que Le Miroir soit construit. C’est pour permettre le lancement de cette opération que la Sacoviv et le Sitiv ont choisi de s’installer dans ce futur immeuble. Et Bouygues, en achetant le siège (passage de l’Avenir) pour réaliser un programme immobilier, a apporté sa pierre », souligne l’édile. Il poursuit : « Force est de constater que le Sitiv n’a besoin que de 350 m². Il faudra donc sous-louer une partie des locaux pour réduire les frais. Une position qui est partagée par une majorité des membres du syndicat. » Le maire de Grigny est d’ailleurs rejoint dans ses propos par le maire PS de Corbas, Alain Viollet, qui juge en effet qu’« acquérir 755 m² , c’est surdimensionné par rapport au nombre de permanents du Sitiv (Source Le Progrès)
A quand le prochain article sur le Sitiv, certainement lors de la réponse de la décision du préfet qui devrait arriver, selon Le Progrès, d’ici l’été.
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