Le 11 mai 2017, se tenait au tribunal Administratif de Lyon, l’audience sur les arrêtés interdisant sur le territoire communal les expulsions locatives, les saisies mobilières et les coupures d’énergies et d’eau que Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, avait pris. Face à cela le préfet avait lui aussi demandé la suspension de ces arrêtés.
Mme Picard a défendu ses arrêtés avec une très longue plaidoirie, avec plein de chiffres et de pourcentages Mais le tribunal n’a pas été ému par ce long discours, et celui a bien entendu suspendu les arrêtés.
Face à la décision du tribunal la ville a publié ce communiqué :
Le combat contre l’injustice et l’indignité nationale continue et rien n’entamera l’engagement de Michèle Picard à défendre le droit, pour tous, à une vie digne. Elle mène une bataille contre l’injustice, contre l’intolérable, avec une volonté inébranlable de faire évoluer la jurisprudence pour que les droits fondamentaux, gravés dans notre constitution soient enfin respectés. (Source Le Progrès)
Donc, pour une énième fois, le tribunal a jugé que les arrêtés ne sont pas légales et ont été suspendus. Encore combien de temps la ville, par le biais de son maire, continuera chaque année à proclamer des arrêtes qui sont à chaque fois suspendus par le tribunal Administratif de Lyon.
A un moment donné, pour reprendre la fameuse phrase de notre maire, il serait peut-être temps d’envisager d’autres voies pour permettre à ces personnes d’éviter d’être confrontés aux expulsions.
La ville de Vénissieux, est majoritairement actionnaire de la Sacoviv, le président de ce bailleur, peut-il nous dire si la Sacoviv a procédé à des expulsions lors de ces précédentes années.
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