Et voilà notre député sortant, qui nous ressort sa leçon n°3, et cette fois-ci ce sera sur la santé.
Yves Blein, commence par cette petite phrase » Quand on a la santé, on n’y pense pas, ça parait naturel… C’est quand on a un problème, qu’on en mesure l’importance « . Mais est on tous égaux face à la santé, le député est confiant car selon ses propos, le fil rouge des cinq ans à venir en terme de santé, sera l’égalité dans l’accès au soin. Bon, dans la pratique, ce n’est pas aussi simple que çà.
Ensuite il a tenu à remercier le personnel soignant qui pendant la crise du Covid a surmonter toutes les épreuves, et que nous avons une dette à leur égard. Et cette dette s’est concrétisée par une revalorisation des soignants, jusqu’à 500 euros net par moi pour les sages-femmes hospitalières. Et les autres ?
C’est bien beau de remercier le personnel soignant, mais il faudrait que le député nous explique pourquoi, selon une étude du ministère de la Santé démontre que 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020. Cette tendance, installée depuis des années, s’est maintenue malgré la crise sanitaire (OuestFrance). Mais il ne faut pas non plus, sous estimer le manque de personnel hospitalier.
C’est bien beau d’annoncer que le fil rouge pour les cinq ans sera l’égalité des soins, alors que dans un un article de France24 on peut lire :
« L’hôpital public français s’enfonce dans la crise. Au moins 120 services d’urgence ont été forcés de limiter leur activité ou s’y préparent, selon une liste établie par l’association Samu-Urgences de France (SUdF) que l’AFP s’est procurée. »
Alors entre les beaux discours et la réalité du terrain, l’écart semble énorme tellement le malaise dans l’hôpital public est grand.
Les électeurs devront faire un choix, lors des élections des députés.
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