On pensait que la crise sanitaire liée au Covid, ne serait pas utilisée par les politiques lors du second tour de l’élection municipale, et bien il semblerait que rien n’arrête les femmes et hommes politiques locaux. Et c’est ce que j’appelle tirer profit d’une situation qui n’est pas encore terminée.
Pour le second tour de l’élection Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, avait donné rendez vous à la presse locale (Expressions) entourée de ses colistiers, et l’occasion tombe à pic pour insérer dans sa campagne électorale le sujet de la santé en parlant de la casse des services publics, de l’étranglement de l’hôpital public et le manque de moyens dans les Ehpads. Sans employer le terme Covid, la candidate communiste a critiqué la gestion de la crise par le gouvernement.
Récemment, c’est au tour de M. Girard, qui rentre dans la campagne du second tour, pour mettre en avant la crise du Covid-19 en proposant des mesures de l’après Covid, en insérant dans son programme un plan anti-épidémie municipal, un centre de dépistage municipal et un plan de santé.
Le changement, le changement, c’est le mot d’ordre des opposants à la tête de liste communiste, mais comment peut-on parler de changement quand les discours politiques restent les mêmes, des promesses politiques, qui comme le dit l’adage, « sont faites pour ne pas être tenues », et ceci est valable pour tous les candidats au second tour de l’élection municipale du 28 juin 2020.
Quant à la candidate communiste, on se demande bien quelle changement peut-elle apporté, car sa politique ne risque pas de changer. On ne fait pas neuf avec des personnes qui sont élus depuis plusieurs mandats.
Soyez le premier à commenter