LFI réclame la suppression de la BAC et de la BST

Suite aux événements tragiques survenus sur le parking d’un hypermarché à Vénissieux, Idir Boumertit député de la France Insoumise avait déclaré dans le journal Le Progrès

« L’affaire est en cours, et je ne peux évidemment pas la commenter. Sinon pour dire que c’est dramatique : un mort, une personne gravement blessée, un policier qui s’est fait percuter et qui est blessé. L’IGPN a été saisie, comme c’est la règle quand il y a usage d’une arme à feu. On va laisser l’enquête se faire, les deux personnes dans la voiture ne seraient pas originaires de Vénissieux. ».

Quelques jours plus tard, un communiqué officiel de La France insoumise du 69, Les jeunes insoumis.e.s 69 Le parti de Gauche 69 a été publié pour réclamer la suppression de la BAC et de la BST (Brigade spécialisée de terrain).

Pour LFI « la police tue » tout en précisant que le but n’est pas de « jeter l’opprobre sur une corporation entière ». Dans ce communiqué, il est aussi indiqué que « Le drame qui s’est produit n’est pas le premier mais la suite d’une sombre série. En droit, le refus d’obtempérer n’est pas une cause de légitime défense. Donner la mort dans ces circonstances n’est ni un acte nécessaire ni un acte proportionné »

En conclusion de leur communiqué LFI propose d’avoir des gardiens de la paix plutôt que des forces de l’ordre :

« Toutes ces mesures ont pour but de retrouver une police qui participe à la tranquillité publique plutôt qu’à l’exacerbation des tensions avec la population. Il s’agit ni plus ni moins que d’avoir des gardiens de la paix plutôt que des forces de l’ordre »

Comme si le fait de changer de formulation est une solution au problème.

Le député de la 14ème circonscription ne s’est plus exprimée sur cette affaire, même s’il était de passage à Vénissieux en compagnie de Gisèle Putoud, députée suppléante, Mireille Sanchez conseillère municipale de Feyzin et Farouk Ababsa, qui se sont rendus au groupe hospitalier Les Portes du Sud sur Vénissieux pour un échange avec les syndicats et la direction sur le manque de moyens dans les hôpitaux et dans les Ehpads.

Du côté du maire et des élus vénissians, aucun communiqué n’a été publié, ce qui est étonnant sur une affaire aussi grave. Quant au journal Expressions les nouvelles de Vénissieux, subventionné par la ville de Vénissieux, aucun article n’a été publié, à priori leur orientation rédactionnelle n’est pas d’informer sur les faits divers