Une question que l’on peut se poser, que faire des livres qui sont en double exemplaires, ou ceux qui ne sont plus empruntés par le public. Et bien à Vénissieux, d’après ce que j’ai comprendre, ces livres sont détruits. Ils sont mis dans une benne, et certainement voués à la destruction. Quel gaspillage. Mais alors que faire de tous ces livres.
Un terme bien connu par les bibliothécaires « le désherbage« , et oui il n’y a pas qu’en jardinerie que l’on utilise ce terme. Alors quel sens a t-il dans les médiathèques. Le désherbage est une opération visant à sélectionner des documents devenus inutilisables par les usagers de la bibliothèque. Ils sont alors retirés des collections de façon provisoire (pour réparation) ou de façon définitive (pour destruction ou don).
Pour les lecteurs, retirer ou détruire des documents fait toujours « mal au cœur » car il est vrai que cette pratique utilisé dans les médiathèques ou bibliothèques est parfois sujette à polémique et personnellement cela me dérange un peu que des livres soient détruits. Voir l’article ICI
Bien évidemment il y a des règles a respecter avant de les détruire :
→ Le nombre d’années écoulées depuis la date du dépôt légal
→ Le nombre d’années écoulées sans prêt
→ La présence de facteurs négatifs : en utilisant par exemple la méthode IOUPI qui a été mise au point par la Bibliothèque Publique d’Information de Paris.
Voici une explication :
O = ordinaire, superficiel, médiocre
U = usé, détérioré, laid
P = périmé
I = inadéquat, ne correspond pas au public
Je ne sais pas si cette méthode est appliquée à la médiathèque de Vénissieux, quoiqu’il en soit je trouve anormal que l’on détruise des livres. Et pourquoi ne pas faire comme la médiathèque de Saint-Priest qui va organiser les 16 et 17 janvier 2015 une opération « 1 livre – 1 euro« . 13 000 ouvrages qui seront proposés au public, et bien évidemment toutes sortes de livres seront proposés, romans, essais, biographies, et même des bandes dessinées.
C’est une très bonne initiative qui va permettre aux associations, aux écoles, maisons de retraite et particuliers d’acquérir des livres au prix symbolique de 1 €uros. L’aval du maire Gilles Gascon (UMP) et du Conseil Municipal est nécessaire car la recette est reversée au budget communal car légalement pour vendre les ouvrages désherbés il est impératif de demander un arrêté municipal avec la liste des documents en vente et leur prix. Il faut une régie de recettes avec un agent habilité à percevoir de l’argent. Tout ceci est très simple à mettre en oeuvre, et il est temps que Mr Braiki, adjoint à la culture, s’occupe de cette problématique.
Qu’attend la majorité actuelle pour prendre la même décision, et éviter de détruire inutilement des livres alors qu’il pourrait être utile à un grand nombre de vénissians.
Petit rappel politique : Martine David PS a perdu la mairie de Saint-Priest. La maire socialiste, engluée dans un scandale révélé par LyonMag, a fait 39,95% des voix. Trop peu face au nouveau maire UMP Gilles Gascon qui obtient 46,05% des voix. La FN Sandrine Ligout a fait 13,97% des voix. Source LyonMag
Environ 500 millions de livres sont imprimés par an en France.
Environ 100 millions de livres sont détruits par an en France. Dans leur immense majorité, il s’agit de livres invendus.
Si les gens pouvaient lire plus de livres au lieu de se borner à les sacraliser, le monde irait peut-être mieux…
Bien à vous
http://www.marianne.net/Les-livres-se-cachent-pour-mourir_a237417.html
Il y a peu une école a fait une demande à la mediatheque.
La réponse est sur la photo …
je suis une lectrice et j’adore lire des livres version papier!
Alors quand je vois ce gaspillage, cela me met hors de moi!
Certe, je ne suis pas une habituelle de la médiathèque, car chaque fois que j’ai voulu emprunter des livres, avec des références propre, il n’avait jamais le livre.
La municipalité devrait avoir une Co -conduite, et que dit M. Millet ? ça ne l’interroge pas ce gaspillage!! tiens donc!! (pas de discours d’éco – durable).
En tout cas proposer au citoyen d’acheter a 1€ symbolique, faire des dons pour des services de rééducation médicale (adultes et enfants), proposer à des associations humanitaires, des villages et autres il faut simplement y penser, et il n’y a pas d’enjeux financiers.
oh pauvre livres,triste bouquins vous sombré dans l’alcool,dans le désespoir.vite laisser un message à notre chère mairie. HELP. ne nous brûlés pas,nous pouvons encore servir comme papier ..recyclage pour les vénissians
@mouna
Tu as tout faux, t es idées sont bonnes et pleines de bon sens
mais helas tu t adresses à une mairie ou les responsables elus par nos soins sont limitées intellectuellement avec un parcours scolaire et professionnelle chaotique.
tu ne peux que les braquer en les confrontant à leur médiocrité.
je ne peux que te suggerer t attendre une nouvelle majorité plus ouverte et plus competente je te remercie d avance de ta patience
I= incorrect, fausse information
O= ordinaire, superficiel, médiocre
U= usé, détérioré, laid
P= périmé
I= inadéquat, ne correspond pas au public
lol on dirais la description du 5 av M.Houel….
j’ai entendu parlé des BiblioBoXX qui vise la transformation d’anciennes cabines téléphoniques françaises et allemandes hors service en bibliothèque de partage de livres. il existe d’ailleurs vers la poste un système un peu similaire.
je ne sais pas s’il en reste à vénissieux mais se serais une superbe maison de retraite pour les bouquins de la mediathèque.
et je suis sure que s’il n’y a pas de cabine on peu trouver d’autres lieu d’hébergement… maison de retraite, envois dans d’autre mairie rurale qui n’ont pas les moyens de faire des achats et oui je vous assure les mairies en milieu rurale ne sont pas voire moins bien lotie que venissieux.
Beaucoup de solutions existe mais la municipalité n’a plu les moyens d’agir, trop longtemps au pouvoir enlève l’envie de faire