Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, mais aussi Conseillère métropolitaine, a fait une intervention au conseil de la Métropole du lundi 10 décembre 2018.
Dès le début de son intervention, elle s’en prend au Président de la Métropole pour lui annoncer qu’il est un bon élève du gouvernement Macron
« monsieur le Président, un bon élève du gouvernement Macron, et que tout est parfait dans le meilleur des mondes. La Métropole de Lyon se fait toujours l’écho du projet macroniste. Circulez, y a rien à voir»
Et comme j’aime bien faire des comparaisons, on peut aussi dire qu’en écoutant Mme Picard, lors des Assemblées Générales de quartier, qui ont eu lieu en octobre et novembre 2018, on avait comme l’impression que vivre à Vénissieux, c’est « […] que tout est parfait dans le meilleur des mondes. »
Et on apprend que notre maire est en colère, comme, selon elle, les 59 maires de la Métropole. Elle a sans doute oublié qu’un grand nombre de vénissians sont aussi en colère, non pas contre la Métropole, mais contre cette majorité municipale, d’ailleurs certains n’ont pas hésité à lui faire remarquer lors de ces assemblées générales de quartier.
Mais une phrase de son intervention a attiré mon attention, puisqu’elle demande au peuple de s’emparer des choses, en main mais de façon non violente, genre une petite manif de bisounous
« Nous appelons le peuple à s’emparer des choses, à pacifier, élargir et construire une mobilisation qui rassemble, et à ne pas tomber dans le piège de la violence qui divise. Nous appelons aussi le pouvoir public, à donner enfin sens à la justice sociale. »
Tiens, et si on demandait aux vénissians de s’emparer des choses dans notre ville afin de changer de politique et de parti, car je ne vois pas ce que 80 ans de communisme ont apporté à notre ville.
Je ne vais pas reprendre entièrement son intervention, mais si vous avez du temps à perdre, il suffit de se connecter sur son → site internet.
Pour terminer son discours, elle reprend une citation de Albert EINSTEIN :
« On ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré ».
Tout en rajoutant :
Il nous faut, ici à la Métropole, mais aussi à Bercy, sortir de notre zone de confort, et définir en toute responsabilité, nos priorités budgétaires et les ressources à mobiliser. Nous devons changer de schéma, pour changer de société.
Alors là, je suis tout à fait d’accord avec elle. Oui, Mme le maire sortait aussi de votre confort du 9ème étage de votre mairie, allez plus souvent à la rencontre des habitants, et non pas, lors des assemblées générales de quartier ou lors des périodes électorales, car c’est aussi le rôle du maire d’être au plus près de ses habitants.
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