Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux vient d’être épinglée par un rapport datant de 2019 du ministère de la Transformation et de la Fonction Publique sur les nominations dans la haute administration au gouvernement et dans les plus importantes collectivités pour l’année 2019.
Ce qui semble assez incroyable puisque l’élue communiste est aussi vice-Présidente en charge des discriminations et de l’égalité femmes/hommes.
Pourtant une loi de 2013 exige qu’un quota de 40% de femmes ou d’hommes toutes les cinq nominations de hauts fonctionnaires, donc on ne peut pas dire que la première magistrate de la ville et ses services ne sont pas informés de cette loi. Ce n’est pas la seule élue mise en cause puisque Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, est donc lui aussi mauvais élève car il été épinglé pour ce non respect de la parité.
C’est le site LalettreA et celui de Médiacités qui ont fait l’écho de cette publication où l’on apprend que plusieurs institutions ne l’ont pas respectés. Et pour avoir manqué au respect de la loi, ces élus-es devront payer une amende. Et voilà ce qui arrive lorsque l’on n’oublie de féminiser les postes d’encadrement.
La ville devra donc payer une amende de 90 000 euros.
Il ne suffit pas de clamer haut et fort, la défense des femmes, et l’égalité puisque Mme Picard a déclaré le 8 mars 2021 :
« L’égalité entre les femmes et les hommes est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. C’est un combat que je mène depuis des années en tant que maire, et que je poursuis comme vice-présidente de la Métropole chargée de la lutte contre les discriminations et à l’égalité femmes-hommes. »
A priori, la loi de 2013 lui a échappé, et le « combat mené depuis des années en tant que maire » n’est pas encore gagné à Vénissieux.
Espérons que pour les années suivantes, son combat arrivera à terme et la maire communiste ne sera pas épinglée par le prochain rapport.
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