tergiversations des écologistes, c’est ce que pense le secrétaire de l’association No-Ghetto, et ex parlementaire sur la 14ème circonscription du Rhône. Invité dans les Coulisses du Grand Lyon, M Pierre Obrecht, ne mâche pas ses mots pour dénoncer le manque de courage des politiques pour mettre en place cette mixité scolaire que tout le monde souhaite mais que personne ne l’applique vraiment « La mixité sociale, tout le monde en parle mais personne n’en veut vraiment »
Le secrétaire de l’association No Ghetto, a récemment participé à une table ronde sur la mixité sociale dans l’agglomération lyonnaise. L’événement a été organisé en collaboration avec l’association Nouvelle Rive et a réuni des personnalités telles que le recteur et la vice-présidente du collège de l’agglomération. L’objectif de la table ronde était de trouver des solutions concrètes pour lutter contre la ségrégation sociale dans les collèges.
Hugo Beton, un chercheur en sociologie, a présenté ses études montrant l’importance de la sectorisation sur la ségrégation dans les collèges. Il a souligné qu’il est possible pour une collectivité locale de modifier la sectorisation afin de réduire la ségrégation sociale. La Métropole de Lyon considère cette question comme une priorité, soutenue par le ministre de l’Éducation, Papé Ndiaye. Cependant, le plan présenté par le ministre en mai dernier était moins ambitieux que ce qui était suggéré au départ, ce qui suscite des doutes quant aux actions concrètes qui seront prises.
No Ghetto, créée en 2019, a rencontré la vice-présidente en charge de l’éducation et des collèges, madame Moreira, dès 2020 pour exprimer leurs préoccupations concernant l’augmentation de la ségrégation dans les collèges. Certains habitants et les membres de l’association étaient notamment inquiets à propos d’un projet de construction d’un collège entre deux zones urbaines sensibles. La majorité métropolitaine de Lyon, dont fait partie un certain nombre d’élus de la majorité vénissiane, ne se sont pas opposés à cette construction
No Ghetto milite activement pour un changement de loi. Actuellement, la loi de 2013 permet aux conseils départementaux de modifier les périmètres scolaires dans un but de mixité sociale, mais cela reste rarement mis en œuvre. L’association propose que cette possibilité soit transformée en une obligation légale, similaire à la loi SRU sur le logement social qui contraint les maires à construire des logements sociaux sous peine d’amendes. Ils rencontrent des parlementaires pour les sensibiliser à cette demande.
Il faudra du temps pour concrétiser cette mixité scolaire, et les politique ne mesurent pas l’urgence de vraiment la mettre en place.
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