Michèle Picard et Idir Boumertit réagissent à l’attaque d’Arras

Une fois de plus, un professeur a été lâchement assassiné vendredi matin et trois autres personnes ont été blessées dans un lycée d’Arras, dans le Pas-de-Calais. Le suspect, un ancien élève de l’établissement, âgé de 20 ans et surveillé pour radicalisation, a été interpellé le jour même.

Selon Europe1, lorsqu’il était âgé de 11 ans, l’individu était assigné à résidence dans un foyer situé au sud de Rennes avec sa famille. À l’époque, une procédure d’expulsion avait été lancée, mais devant l’opposition de plusieurs associations et du PCF, le cabinet de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait mis fin à la rétention de la famille de l’assaillant en 2014 et l’expulsion avait été annulée, révèle Europe 1. Selon Le Figaro  le frère du meurtrier présumé a également été interpellé à proximité d’un autre lycée. Il avait déjà interpellé en 2019 par les renseignements intérieurs français et écroué « dans le cadre d’un projet d’attentat déjoué puis de faits d’apologie »

La maire de Vénissieux, Michèle Picard, a réagi de manière vigoureuse à l’attaque récente survenue dans une école de la ville. Dans un message publié sur son site internet, elle a condamné sans équivoque « ces actes d’une extrême violence » et exprimé son soutien aux victimes, à leurs familles, ainsi qu’à la communauté éducative. Lors de cet événement tragique, la première édile de Vénissieux a déclaré : « J‘adresse tout mon soutien aux familles des victimes, à leurs collègues, aux élèves et à leurs proches, et toute ma solidarité à la communauté éducative. » Ces mots traduisent l’indignation et la détermination de Michèle Picard face à cette attaque choquante qui a secoué le pays.

De même, Idir Boumertit, député de la 14ème circonscription, s‘est exprimé dans Expression et a également exprimé son indignation devant ces actes de violence qui ont frappé une école de la région. Dans une déclaration accordée au journal Expressions, il a fait part de son abasourdissement et de son dégoût envers « ce nouvel attentat contre notre école. »

Ces réactions de la part des élus locaux mettent en évidence leur ferme engagement à soutenir la communauté en ces moments difficiles. Ils affirment leur solidarité avec les victimes et leurs familles, tout en condamnant l’acte de violence qui a touché l’établissement éducatif.

Il est à noter que cette réaction des élus locaux est particulièrement notable, mais lors des récents événements liés à l’attaque du Hamas contre Israël, aucun des deux élus n’avait émis de déclaration publique. Cela inclut les bombardements de l’armée israélienne sur Gaza ainsi que le blocus imposé par le gouvernement israélien, qui a eu des conséquences dévastatrices sur la population palestinienne de Gaza, privée d’eau, d’électricité et de nourriture dans cette enclave densément peuplée de 360 kilomètres carrés, où vivent 2,3 millions de personnes.

Ce samedi 14 octobre Gabriel Attal, ministre de l’Éducation, s’est adressé à la nation depuis La Sorbonne, déclarant : « Il y a 24 heures, le cœur de tout un pays s’est arrêté de battre. Nous sommes encore en deuil. Il y a tout juste 24 heures, on a encore assassiné un professeur. On a encore voulu éteindre nos lumières. »

Dans le cadre de la remise du Prix Samuel Paty, le ministre a annoncé que les cours dans les collèges et lycées ne commenceraient que à 10 heures le lundi 16 octobre 2023. Entre 8 et 10 heures, un créneau sera banalisé pour permettre à tous les enseignants et au personnel de se réunir en un temps d’échange, à la fois humain et pédagogique. Il a souligné l’importance de ce temps de préparation pour le retour des élèves, déclarant : « Ils ont besoin de ce temps. Lundi matin, tous les membres de la communauté éducative se retrouveront ainsi à 8 heures pour préparer la reprise des cours. Encore une fois, c’est l’un d’eux qui est tombé pour l’école. » Reconnaissant les défis que cela représente pour les élèves dépendant des transports scolaires, le ministre a promis d’assurer les transports scolaires à l’heure prévue. De plus, un service minimum d’accueil temporaire sera mis en place dans les établissements pour accueillir les élèves tout en laissant au personnel le temps nécessaire pour se soutenir mutuellement.

En hommage aux victimes de cette tragédie, une minute de silence sera observée à 14 heures dans toutes les écoles, établissements scolaires, et rectorats de France. Le ministère de l’Éducation nationale prévoit des adaptations pour les élèves de primaire afin de prendre en compte leur âge.

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