C’était un rituel depuis plusieurs années, au mois de mars, le maire communiste de Vénissieux signait des arrêtés interdisant les expulsions locatives, les saisies mobilières et les coupures d’énergie et d’eau., et à chaque fois elle devait passer devant le tribunal pour les défendre, et systématiquement, ils étaient annulés par le tribunal administratif.
Dans son allocution du jeudi 12 mars 2020, le président de la R&publique annonçait le report de 2 mois de la trêve hivernale. L’ordonnance du 25 mars reporte du 31 mars au 31 mai la fin de la trêve hivernale, c’est-à-dire la période durant laquelle les mesures d’expulsion locative sont suspendues et pendant cette même période, les fournisseurs ne peuvent pas couper l’électricité, le gaz ou le chauffage des personnes qui n’ont pas payé leurs factures.
Récemment, le gouvernement a décidé de la prolongation de l’État d’urgence sanitaire jusqu’au 24 juillet 2020, avec entres autres des conditions de mise en quarantaine et d’isolement des personnes infectées, ainsi qu’un fichier permettant le traçage des malades. Mais à ce jour aucune information n’a été donnée concernant la fin de la trêve hivernale.
Mais cette année, point d’arrêtés municipaux, mais à défaut une lettre au premier ministre pour lui demander l’instauration d’un moratoire sur les expulsions locatives ainsi que la mise en place de « la création d’une nouvelle aide dans le cadre du Fonds de solidarité au logement (FSL) pour compenser l’impact des pertes de revenus sur l’effort du reste à charge ».
La ville étant actionnaire de la Sacoviv, aucune lettre de ce bailleur n’a été envoyé aux locataires, pour les informer sur les mesures qui pourraient être mises en place afin d’aider les personnes en difficultés du fait de leur perte d’une partie de leur revenu.
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