Ce mardi 9 janvier plus de 70 policiers, se sont rassemblés devant l’hôtel de police de Lyon, rue Marius Berliet dans le 8e arrondissement. La veille ce sont les pompiers qui ont manifesté pour dénoncer les violences qu’ils subissent lors de leurs interventions.
Deux mois après la grève qui avait déjà rassemblé 300 pompiers, des avancées ont été notées par le syndicat Sud, à l’origine du mouvement. Leur demande était axé autour de :
- l’anonymisation des plaintes
- la dotation de caméras sur le personnel et les véhicules
- une cartographie précise des secteurs sensibles, alimentée en temps réels avec les agressions ou les interpellations de la journée
Certaines demandent ont été acceptés mais selon Rémy Chabbouh, secrétaire général du syndicat Sud
Mais les mesures les plus importantes, qui relèvent du ministère de l’intérieur, sont encore en prendre. On a du mal à croire qu’une étude juridique prend deux mois, quand on sait qu’on dépend du même ministère que nos collègues policiers et qu’eux sont déjà autorisés à porter des go-pro en intervention
Suite à cette manifestation du 8 janvier des pompiers de Lyon, ils ont été reçu à la Préfecture du Rhône.
Les policiers dénoncent, eux aussi, les violences qu’ils subissent très souvent à chaque intervention. Les fonctionnaires, pompiers et policiers, commencent à en avoir ras-le-bol de tout cela, et la protestation risque de se propager sur tout le territoire si l’Etat ne prend pas en compte leurs revendications
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