Les élections législatives de 2022 ont été marquées par une polémique qui a secoué la France Insoumise. Tout a commencé avec l’investiture du jeune militant LFI, Farid Bouhafs, dans la 14ème circonscription du Rhône. Dès l’annonce de sa candidature, le jeune journaliste a été la cible d’attaques de toutes parts, sans qu’aucun élu de la France Insoumise de Vénissieux ne lui apporte un soutien fort et total ou publie un communiqué dénonçant les attaques dont il était victime.
Mais la polémique a pris une nouvelle tournure lorsque des témoignages ont été révélés, décrivant des allégations de violences sexuelles présumées sur une militante insoumise et ex-petite amie de Bouhafs. Face à ces accusations, Taha Bouhafs a préféré démissionner de son poste de candidat, laissant la voie libre à Idir Boumertit, qui a été désigné comme le nouveau candidat pour la 14ème circonscription du Rhône.
La révélation de ces allégations a suscité une vague d’indignation et de débat au sein de la France Insoumise. Certains militants ont critiqué la façon dont l’affaire avait été gérée, déplorant le manque de soutien à Bouhafs et appelant à une enquête approfondie sur les allégations de violences sexuelles.
De son côté, la France Insoumise a déclaré qu’elle avait pris connaissance des allégations et avait pris des mesures pour enquêter sur l’affaire, affirmant que la lutte contre les violences sexistes et sexuelles était une priorité absolue pour le mouvement.
Au final, Idir Boumertit a remporté l’élection législative dans la 14ème circonscription du Rhône, tandis que la France Insoumise a continué de faire face aux répercussions de l’affaire Bouhafs. Cette polémique a souligné la nécessité pour les partis politiques de prendre au sérieux la question de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et de s’assurer que les allégations de ce type soient traitées de manière appropriée et efficace.
Rebondissement dans cette affaire puisque selon le journal L’Express l’une des deux accusatrices du journaliste militant a retiré le témoignage qu’elle avait déposé auprès du Comité de suivi contre les Violences Sexistes et Sexuelles à LFI chargée des VSS « Elle s’est ravisée parce qu’elle a compris que son témoignage n’avait pas lieu d’être », précise une source, sans plus de commentaire.
Sur le compte Twitter du jeune journaliste, un communiqué de presse a été posté par ses avocats :
« Nous prenons acte du retrait d’un témoignage dans cette ‘procédure’ politique dès le départ viciée par son absence de tout caractère contradictoire et dont nous n’avons obtenu, à ce jour, aucun élément factuel. Il est temps que l’acharnement cesse et que notre client, qui a 25 ans et ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire, puisse reprendre une vie à peu près normale.«
Communiqué de mes avocats en réponse en réponse aux révélations de l’@LEXPRESS https://t.co/6hudS7IvAB pic.twitter.com/wBsgkf6Xqb
— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) March 10, 2023
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