En 2018, le parquet de Lyon avait requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de onze personnes, dont six policiers, dans une affaire mettant en cause plusieurs fonctionnaires du commissariat de Vénissieux. Les fonctionnaires étaient soupçonnés de corruption pour l’un d’entre eux et d’avoir favorisé trois frères de Vénissieux pour les autres.
En juin 2019, sept policiers, qui travaillaient à Vénissieux en 2011, et cinq autres prévenus ont été jugés pour corruption et divulgation d’informations confidentielles.
L’affaire avait éclaté en 2012. Les faits sont graves, car ils remettent en cause l’image de la police, le procureur de la République a déclaré :
« les faits reprochés restent particulièrement graves car ils dégradent l’image de la police et ils rompent le lien de confiance entre la police et la justice »
Tandis que la magistrate, dénonce un système quasi mafieux où le mélange des genres est permis », fustigeant des faits de « corruption à la petite semaine ».
Les peines réclamées sont assez sévères envers les policiers, puisque la plus sévère, est trois ans de prison dont deux avec sursis et l’interdiction définitive d’exercer sa profession, à l’encontre d’un fonctionnaire accusé notamment de « corruption passive ». Pour ses six collègues, des peines de prison avec sursis, allant d’un à trois ans, ont été demandées, assorties d’interdiction définitive d’exercer pour quatre d’entre eux et d’interdiction d’un et cinq ans pour les deux autres. (20minutes)
Soyez le premier à commenter