La résidence seniors du boulevard Ambroise-Croizat, inaugurée en 2022 à Vénissieux, devait offrir un environnement paisible et sécurisé à ses occupants. Mais depuis plus d’un an, les abords de l’immeuble sont régulièrement occupés, générant un climat de tension récurrent.
Face à cette situation, la maire Michèle Picard vient d’écrire à M Retailleau, ministre de l’Intérieur, pour demander la mise en place de moyens supplémentaires, sur le modèle de ce qui a été instauré à Villeurbanne, dans le quartier du Tonkin. Une démarche qui pourrait laisser croire à une réaction rapide, alors que le problème s’installe dans la durée.
Car les difficultés signalées autour de la résidence ne datent pas de ces dernières semaines : elles sont dénoncées depuis plusieurs mois par les habitants. Malgré quelques aménagements techniques, rien n’a permis jusqu’ici de mettre fin à ces nuisances. Les habitants vivent toujours dans une atmosphère pesante, loin de la sérénité promise au moment de l’inauguration.
En réclamant aujourd’hui l’intervention de l’État, Michèle Picard semble reconnaître que la réponse locale a montré ses limites. Une demande tardive, qui interroge sur la capacité des autorités municipales à anticiper et à agir face à une problématique connue de longue date.
Ce mercredi, le préfet de région s’est rendu sur place, dans le quartier concerné à Vénissieux, afin de constater la situation de vive voix. Accompagné du maire, il a répondu aux questions de la journaliste sur BFM Lyon. Il a répondu indirectement au maire, en précisant que la police continue son travail et quelle est au plus près des habitants. Entre le quotidien des habitants et les réponses du Préfet et de la maire communiste, on a comme l’impression qu’il y a un grand fossé.
A quelques mois des élections municipales, on a comme l’impression que le discours sécuritaire change !!!

Soyez le premier à commenter