Je suis toujours étonné de la réactivité de la rédaction du journal local Expressions lorsque Mme Picard, maire communiste de Vénissieux, écrit des articles sur son site internet, et dont quelques passages sont souvent repris sur leur site internet. Si la rédaction pouvait être aussi réactive, lorsqu’il s’agit de faits graves, ce serait bien, mais chut, il semblerait que la ligne rédactrice de ce journal local, ne veut pas parler de faits divers sauf quand Mme le maire parle de sécurité. Rappelons que cet organe de presse est largement subventionné par la municipalité.
Et là on apprend qu’un jeune homme de 18 ans a été blessé par balles dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’il y a une semaine un homme a été mortellement blessé par balle dans le même quartier.
Alors que l’enquête vient tout juste de commencer, et que l’on ne sait pas si les deux affaires sont liés, Mme le maire semble savoir que ce serait lié au trafic de stupéfiants. Pourtant il me semble qu’il y a quelques jours, elle avait déclaré au Progrès, qu’elle ne commentait pas une affaire lorsqu’une enquête est en cours. :
« Un jeune homme a été blessé grièvement par arme à feu sur le plateau des Minguettes. Une semaine, jour pour jour, après le meurtre d’un homme tué par balles sur fond de trafics, même si les enquêtes en cours détermineront les circonstances exactes. Le trafic de stupéfiants gangrène notre ville, l’agglomération, le pays. »
Et devant la gravité des événements de ces derniers jours, là du coup, Michèle Picard a pris son téléphone pour s’entretenir avec le Préfet de la Région Rhône-Alpes et du Rhône, le Préfet délégué pour la sécurité et la défense et le Directeur départemental de la sécurité publique et selon ses propos, des forces supplémentaires vont être déployés sur la commune et que des rencontres ont eu lieu avec les habitants :
« J’ai obtenu des forces supplémentaires qui seront déployées pour répondre à la gravité du contexte. Parallèlement, plusieurs rencontres, ces derniers jours, ont eu lieu entre les habitants, la Ville et le commissaire de Vénissieux, le bailleur. »
Donc la première magistrate de la ville, nous dit que « depuis plusieurs années la municipalité travaille sur ces questions qui pourrissent la vie des quartiers » et que « nos forces se conjuguent au quotidien dans nos actions au quotidien », et bien à priori leur travail n’a pas porté ses fruits si l’on se réfère à la situation actuelle.
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