Les nouvelles serres municipales ont été inaugurées le 29 septembre 2011 par Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, oui, je le répète à chaque fois, au cas où certains ne seraient pas au courant.
Blague à part, la première pierre des nouvelles serres, a été posée le 23 septembre 2010 avec une grande partie de l’ancienne équipe municipale. Un an après, elles ont été inaugurées. Dans son discours la mairesse était fière de présenter dans un premier temps la ville en annonçant que notre commune respire et qu’il fallait s’éloigner des préjugés et stéréotypes que certains peuvent avoir :
Vénissieux respire, Vénissieux est aux antipodes des préjugés, et des stéréotypes qu’ils avaient en tête. Ils s‘attendaient à découvrir une ville bétonnée, cloisonnée, une ville sclérosée, ils ouvrent les yeux sur une autre réalité : urbaine mais verte, dense mais colorée, singulière mais ouverte sur son environnement et son agglomération, c’est ainsi qu’apparaît Vénissieux à ses visiteurs.
Le transfert du chantier et les travaux qui vont avec ont coûté 2,7 millions d’euros. Mais ces serres municipales dont la facture reste quand même assez élevé ont rencontré des problèmes depuis l’inauguration en 2011, avec des problèmes de toitures défaillantes, ainsi que des fuites récurrentes. Depuis 2011 rien n’a fuité dans la presse, ni du côté des politiques, mais l’article du Progrès en date du 25 février 2018, nous donne quelques informations.
Lors du dernier conseil municipal, Mme Anne Cécile Groléas (LREM) du groupe des élus socialistes et républicains a pointé la responsabilité de la ville :
La responsabilité de la ville qui assure la maîtrise d’oeuvre a conçu et piloté le projet. Six années aient été nécessaire pour réguler une situation pénalisante pour les agents du service des espaces verts et onéreuse pour les finances de la commune.
Le chantier avait été confié à la société Voltige qui se trouvait en Moselle, d’où la question de Mme Groléas qui demandait à privilégier les entreprises locales, et là Mme le maire (PCF) lui a rétorqué qu’il fallait qu’elle s’adresse au député Yves Blein pour qu’il fasse évoluer la législation car les règles pour les marchés publics ne permettent de favoriser les sociétés vénissianes.
Lire l’intégralité de l’article du Progrès (réservé aux abonnés) → Nouvelles serres municipales : toiture défaillante, fuites d’eau récurrentes
Bon, voilà le député qui s’invite malgré lui à un problème local. Au fait, est-ce pour ces raisons que M. Dallery n’a pas remporté un des marchés de la ville, et que c’est une entreprise iséroise qui a réussi à avoir le marché des viennoiseries et du pain ?
Bref, quoiqu’il en soit, la construction de ce hangar qui fuit, a coûté en 2010 144 000 euros et le montant de la remise en état a été évalué à 177 000 euros. Le journal Le Progrès précise que la municipalité avait émis des réserves au moment de la livraison en demandant à l’entreprise en question d’y remédier. Malgré tout les fuites ont continuées.
Afin d’évier un procès, un protocole a été signé entre la ville et l’assureur de l’entreprise, qui devra verser 155 000 euros à la ville en réparation du préjudice. Mais ce sera à la commune de procéder aux travaux d’étanchéité.
Et comme disait le maire lors de la pose de la première pierre « À travers ces nouvelles serres municipales, nous réaffirmons notre attachement à la qualité du cadre de vie »
Tu parles d’un cadre de vie. Les serres ont été déplacés, ce qui a permis de bétonner l’îlot Romain Rolland, où plusieurs immeubles se sont montés depuis 2011.
Le groupe scolaire Romain Rolland a été vendu plus ou moins 2 millions d’euro et il a fallu racheter près de 4 millions d’euro de terrain pour construire le nouveau groupe scolaire Florian Tristan Merci pour cette bonne gestion Nordine