Service sanitaire, désinsectisation à la carte

« Service sanitaire, désinsectisation à la carte » C’est par cette phrase que commence l’article de M. Girard, élu du groupe divers droite à Vénissieux pour relater une histoire assez rocambolesque et qui met en avant l’incohérence des services de la ville et de la Métropole. 

Avant de relater cette histoire, il faut avant tout préciser que le problème ne vient pas de l’agent de la ville comme l’indique M. Girard à la fin de son article.

Si celui-ci est impuissant pour aider cet habitant dans sa démarche, c’est que les élus de la majorité ne font pas leur travail pour lui en donner les moyens. C’est aux élus de Vénissieux d’assurer le bon fonctionnement avec le Grand Lyon Métropole. Mais pour cela il ne faut pas être sectaire et savoir dialoguer.

Et l’histoire de cet habitant est plutôt folle dingue. Dès que le printemps arrive, apparaissent les chenilles processionnaires, qui sont très urticante pour l’être humain, et ces petite bêtes rampantes aiment se nicher près des arbres avec une préférence près des pins et des cèdres et pointer leur nez velu en sortant leurs peintures de guerre jaune et blanche.

Selon l’article sur site lepopulaire

Conformément au Code général des collectivités territoriales, le maire est chargé du maintien sur les espaces publics des bonnes conditions d’hygiène. C’est à ce titre qu’il intervient sur les espaces publics pour réguler la présence des chenilles.

Hors cet habitant a été confronté à un problème de taille puisque selon l’agent de la ville, la parcelle où sont situés les arbres, appartient à la Grand Lyon Métropole et c’est donc à ses services d’intervenir. 

Récit de ce vénissian publié sur le site de Christophe Girard sous le titre A Vénissieux : Si vous voulez un service de la municipalité, faites le vous-même !

En bout du bâtiment voisin, sur le terrain du Grand Lyon Métropole que nous faisons régulièrement tondre depuis toujours par soucis de propreté, sont plantés 5 pins infestés de chenilles processionnaires urticantes. Ces petites bêtes venimeuses sont tranquilles car la municipalité ne veut pas s’occuper de ce problème. Dans son bureau, un éminent agent de la ville au service de l’environnement m’a montré sur le cadastre que cette parcelle était bien au Grand Lyon Métropole puis me dit qu’il me comprenait bien mais que les formalités administratives étaient si complexes qu’il fallait mieux que nous essayions de demander nous-mêmes en me communiquant le téléphone correspondant ! De téléphone en téléphone, je me suis lassé… Ai-je eu tord ? Ce n’est tout de même pas mon travail ! Maintenant ces chenilles dangereuses se sont développées, sont descendues sans peut-être contaminer personne et recherchent à se loger en terre pour se transformer en papillons de nuit pour ensuite être beaucoup plus nombreuse l’an prochain.

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