Non, sérieux, un tour de France, pour dénoncer les baisses de dotations de l’Etat ? Et bien non, rien de tout cela, pourtant on aurait aimé que notre maire fasse dans un premier temps le tour de Vénissieux, et ensuite pourquoi pas le tour de France, afin d’y rencontrer les vénissians et ensuite les français. Non, je suis sûrement entrain de rêver.
Mais alors, vous allez me dire, quel rapport avec notre maire et ce tour de France. Et bien Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, a été à la rencontre, ce lundi 12 février 2018, des parlementaires communistes qui ont lancé à Lyon leur Tour de France pour la défense de l’hôpital public et selon le maire de Vénissieux :
L’urgence est là pour chacun d’eux face à des logiques budgétaires toujours plus restrictives au détriment de la qualité des soins, voire une remise en cause du droit à l’accès aux soins pour tous.
Le Progrès a publié un article sur cet événement, mais sur la photo, Mme Picard n’a pas été citée alors qu’elle apparaît bien. Peut-être un oubli du journal ?
Allez soyons sérieux, car le sujet est important puisque cela concerne notre santé. Vous l’avez certainement entendu ou lu dans les journaux, le premier ministre Edouard Philippe va débloquer 100 millions d’euros par an estimant que « le temps des rafistolages est révolu ». Mais ce plan santé ne semble pas satisfaire tout le monde puisque selon la CSMF, premier syndicat de médecins libéraux :
« Cette réforme globale présentée par le Premier ministre, ne doit pas être menée par des experts technocrates éloignés de la réalité du terrain, mais doit être conduite avec et par ceux qui font le système de santé, notamment les médecins libéraux. Dans le cas contraire, elle serait vouée à l’échec. » (Le Parisien)
Alors que pour Jean-Paul Hamon, Président de la Fédération des médecins de France, il estime lui qu’« on amuse la galerie » et regrette la faiblesse des moyens annoncés : « 100 millions d’euros par an, quand on va encore dépenser 400 millions d’euros pour améliorer l’informatique hospitalière afin de faciliter la communication entre la ville et l’hôpital, c’est insupportable ». Il s’inquiète aussi du futur mode de rémunération des médecins libéraux, tout comme Philippe Vermesch, président du Syndicat des médecins libéraux.
Et bien cela semble être une goutte d’eau par rapport aux difficultés rencontrés dans les hôpitaux.
Députés et sénateurs ont donc décidé de faire le tour de France, mais pas à vélo, pour dénoncer la fermeture des hôpitaux. J’aimerai bien savoir si leur tour de France, se fait en train, en voiture, en bus, ou à pied. A pied ce serait cool, car c’est bien pour la santé.
Blague à part, étant donné que nous avons un médecin, M. Dureau, conseiller municipal socialiste, on aimerait bien savoir ce qu’il pense du plan santé du gouvernement Macron.
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