Madame Peytavin, arrivée à l’âge de 70 ans, a pris la décision symbolique de passer le relais en rendant non pas sa blouse, mais son écharpe de première adjointe. Cette initiative intervient dans un contexte où la presse locale révèle que la susdite adjointe avait prévu de démissionner à mi-mandat en 2020. Il est surprenant que cette information n’ait pas été divulguée lors des élections municipales de la même année car certains électeurs communistes auraient apprécié d’être informés de ce choix avant de se prononcer aux urnes.
Cette annonce a été faite ce mercredi 15 novembre, dans les locaux de la section PCF de Vénissieux, ce qui a un tout sens, car cette déclaration revêt une importance particulière, et il est plausible que les communistes vénissians aient déjà en ligne de mire les élections municipales à venir en 2026. L’horizon politique semble également préoccuper les élus de la France Insoumise, qui, tout comme leurs homologues communistes, semblent anticiper les enjeux de ces prochains scrutins. Le député Idir Boumertit, bien que discret, laisse entrevoir une stratégie politique en gestation, suscitant la curiosité quant à ses intentions pour les échéances électorales à venir.
La désignation du nouveau premier adjoint à la ville s’opérera au cours d’un conseil municipal extraordinaire au début du mois de janvier. Monsieur Khamla, quant à lui, effectue un saut impressionnant de la 15ème place d’adjoint à celle de premier adjoint. Un avancement remarquable !
Selon les informations du Progrès, à la question de savoir pourquoi M. Millet n’a pas été choisi, la réponse de Mme Picard était énigmatique : « Ce n’est pas une question mathématique ». En revanche, Mme Burricand, conseillère métropolitaine PCF, a été catégorique dans sa réponse : « Pierre Alain Millet fait partie de la même génération. On souhaite renouveler l’équipe. »
Une déclaration qui soulève la question : devrait-on également attendre la démission de M. Millet selon cette logique de renouvellement générationnel ?
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