Elle est colère de chez colère, Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, mais elle n’a pas vraiment tord puisque l’avenir de la société Véninov est sur la sellette.
Mais ce sont les salariés de cette entreprise qui doivent être remontés contre leur patron. Selon les articles de presse :
les salariés de Veninov ont été reçus par leur direction pour les informer de la fermeture du site très prochainement
Il faut dire que depuis quelques temps il ne restait pas grand monde malgré un protocole signé en 2012 qui prévoyait l’embauche de plusieurs personnes mais surtout investir pour éviter la fermeture de l’entreprise, malheureusement côté production, cela démarre pas fort. Etc’est avec l’appui des pouvoirs publics, que la société Véninov a été reprise en mai 2012 par le groupe autrichien Windhager, après avoir été placée en liquidation judiciaire.
Selon Michèle Picard :
seuls 13 salariés travaillent au sein de l’usine, et la production est toujours au point mort.
Donc Mme le maire a écrit au Préfet pour lui demander d’organiser une table ronde avec tous les partenaires concernés.
Mais en parcourant l’article de LyonCapitale on constate que la Région, le Grand Lyon ont mis de l’argent à hauteur de 140 000 euros, afin de permettre la relance de l’activité et la ville de Vénissieux a pris en charge l’entretien et la protection de l’outil industriel pour un coût de 30 000 euros ce qui fait dire à Mme le maire.
Une situation aussi incompréhensible qu’inacceptable au vu de l’investissement des différents partenaires institutionnels et notamment de l’État. Source LyonCapitale
Même le premier ministre Vals s’était déplacé en 2011 pour soutenir les salariés de Véninov, faut dire que c’était la période des primaires socialistes !!! Et il avait même déclaré
une entreprise qui a des carnets de commandes pleins, un savoir-faire unique ; quand en plus se rajoute une escroquerie manifeste… c’est plus qu’un gâchis, c’est un vol !”
Idem pour Arnaud Montebourg alors qu’il était ministre du Redressement productif en 2013 et s’était aussi engagé à leurs côtés. Quand à Yves Blein député de la 14 ème circonscription, on l’a peu, ou pas entendu dans cette affaire.
C’est sur que c’est du gâchis. Alors fermeture ou pas, l’avenir nous dira si cette société créée en 1874 par Eugène Maréchal, et qui dans les années 1970-1980 était le leader européen de la toile cirée plus connu sous la marque Venilia risque de disparaître du paysage vénissian. Comment une entreprise qui avec ce savoir faire, et qui était arrivé a avoir plus 1 000 employés, se retrouve aujourd’hui avec 13 personnes.
Parfois je me demande bien à quoi servent les politiques, les protocoles d’accord, et tous ces beaux discours des uns et des autres.
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