Véninov : Michèle Picard en colère

Il semble bien que pour Véninov cela sent la fin puisque :

le groupe autrichien Windhager va mettre un terme à l’activité de Veninov Productions (confection-logistique). 13 salariés seront licenciés d’ici  la fin de l’année. (Le Progrès)

Et Mme Picard est toujours en colère suite à cette fermeture. Elle a d’ailleurs envoyé un courrier en date du 18 novembre au premier ministre Manuel Valls, lettre qui a été publiée sur le site internet du maire afin de « l’alerter sur la situation de l’entreprise Veninov dont la fermeture est programmée fin novembre 2016. »

Tout en faisant rappeler au premier ministre, les mots qu’il avait prononcé lors de son déplacement du 13 septembre 2011 dans cette société pour soutenir les salariés :

« On peut considérer qu’une entreprise puisse disparaître lorsqu’elle connaît, depuis longtemps, des moments difficiles. Mais, une entreprise qui a des carnets de commandes pleins, un savoir-faire unique, et quand en plus se rajoute une escroquerie manifeste.. C’est plus qu’un gâchis, c’est un vol ! ».

En tout cas une réunion a été organisée à la préfecture du Rhône en fin d’après-midi le jeudi 17 novembre 2016, ou on pouvait noter la présence de Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux

  • Eric Kurtz (directeur général de Windhager France)
  • Des fonctionnaires de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi
  • Des fonctionnaires du Grand Lyon (Source Expression)

Selon Expressions, le député Yves Blein était absent et s’est fait présenter par son attaché parlementaire. En tout cas Mme Picard est toujours colère et amère et la municipalité de Vénissieux a toujours affirmé qu’elle ne changerait pas la destination de ces terrains lors de la prochaine révision du PLU-H, en conservant le zonage en activité de production (industrielle ou artisanale) de ces parcelles.

Mais l’opposant PS a bien repérer cette petite phrase, puisqu’il a posté un commentaire sur sa page FaceBook ou il écrit :

A propos de Véninov, la maire déclare dans Expressions : « Nous ne changerons pas la destination de ces terrains au Plan Local d’Urbanisme ». Bien bien bien… mais qui se charge d’informer Michèle Picard que l’urbanisme est une compétence exclusive de la métropole ?

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Ah bon, la ville n’a plus de droit de décision sur le PLU-H ?, ah ben chat alors, faudrait que M. Benkéhlifa nous en dise un peu plus sur cette affirmation.

2 Commentaires

  1. Donc la question serait de savoir que va faire le parti socialiste qui dirige la métropole si tel est le cas? L’emploi étant la priorité selon leur dire les terrains ne devraient pas être voués à autre chose qu’à de la production industrielle ou artisanale afin de favoriser les possibilités de développement de l’emploi à Vénissieux.

    Mais le plus grave c’est qu’aujourd’hui, Windhager est propriétaire des terrains et des marques qu’il vend toujours sans que la production ne soit faites à Vénissieux (car il ne ferme pas l’entreprise Venilia qui la commercialise). Il n’a respecté aucun de ses engagements pris devant le tribunal de commerce, les sommes promises n’ont jamais été investies, la production n’a pas redémarré et il n’y a eu que 14 embauches au total. Pire, le trésor de l’entreprise que représentaient les cylindres d’impression ont été transférés en Hollande où Windhager produit toujours alors que dans le même temps il vient de fermer purement et simplement Véninov envoyant au Pôle Emploi et à la charge de la collectivité (donc nous avec nos impôts et cotisations sociales) le peu de salariés qu’il avait repris. Et il faut rappeler qu’une usine de fermée c’est des emplois supprimés pour plusieurs générations. Windhager qui sait pertinemment qu’il n’est pas dans les clous d’un point de vue morale (et probablement légal) monnaye avec quelques euros le silence des salariés contre la promesse qu’ils ne l’attaqueront pas devant les tribunaux pour demander réparation du préjudice subi.

    Ce n’est pas acceptable ! Les politiques en responsabilité doivent prendre leurs piges en exigeant qu’ils rendent les terrains, les marques et les cylindres d’impression. On ne peut pas accepter qu’on vienne se servir en France, piller notre patrimoine industriel, prendre toutes les aides possibles, s’asseoir sur nos décisions de justice et repartir librement les poches pleines en laissant la misère derrière soi.

  2. Peut être qu effectivement un déplacement de l entreprise bien négocié serait une solution raisonnable dans un monde qui ne soit pas néo libéralisme et dans une commune ou la négociation n existe pas!!

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