Ben chat alors comme disait mon p’tit chaton, il y a de plus en plus de vénissians en colère, et le nombre est croissant si l’on en juge par les réactions sur les réseaux sociaux.
Des parents se sont révoltés contre la décision de la municipalité qui a changé le règlement du fonctionnement des Etablissements d’Accueil du Jeune Enfant (EAJE) qui impose désormais aux agents municipaux en charge du service, de servir à table aux enfants tous les plats figurants aux menus sauf en cas de projet d’accueil individualisé (PAI médical).
Rappel P.A.I : Projet d’Accueil Individualisé, il est mis en place lorsque la scolarité d’un élève, notamment en raison d’un trouble de santé invalidant (pathologies chroniques, intolérances alimentaires, allergies), nécessite un aménagement (suivi d’un traitement médical ou protocole en cas d’urgence). Hormis les aménagements prévus dans le cadre du PAI, la scolarité de l’élève se déroule dans les conditions ordinaires. Le PAI est un document écrit, qui récapitule les aménagements permettant la scolarité du jeune. Il concerne tous les lieux d’accueil fréquentés par l’élève dans le cadre de sa scolarité et tous les temps de celle-ci.
Après des tentatives de négociations avec la mairie qui sont restées vaines, les parents ont constitué un mouvement « Vénissians en colère », et ont donc décidé de prendre un avocat pour demander au tribunal de suspendre en urgence l’exécution de ce nouveau règlement.
Les parents sont d’autant plus en colère que devant le tribunal, la ville de Vénissieux, a pris soin de défendre son règlement et à demandé à ce que les parents soient condamnés au paiement de la somme de 800 euros chacun au titre des frais exposés.
Après avoir entendu les deux parties, le tribunal a tranché en faveur des parents en demandant la suspension de la partie du règlement municipal qui avait été modifié en attendant une décision sur le fond. Le tribunal a souligné qu’il n’existait pas de contrainte technique ou financière justifiant cette modification du règlement. La municipalité aurait-elle été trop loin dans la modification du règlement ?.
Le tribunal a aussi jugé que la commune de Vénissieux doit verser la somme de 250 euros à chacun des requérants au titre des frais exposés.
Et ben en voilà une nouvelle qui va certainement embêter notre première magistrate.
Pour continuer l’action en justice, vous pouvez soutenir en participant à une cagnotte en vous connectant sur le site Leechi → Participation aux frais de justice : Non à l’obligation de manger la viande dans les cantines de Vénissieux
Groupe FaceBook → « Vénissians en colère ». Tous unis
Soyez le premier à commenter