Vénissieux dans l’émission Lyon Politiques

Suite à la publication de l’enquête dans le magazine LyonMag, la ville de Vénissieux est de nouveau sous les feux de l’actualité. Cette fois-ci, c’est dans l’émission Lyon Politiques que la question est posée : « Préemptions, décisions illégales, entre-soi : le système Vénissieux a-t-il encore un avenir aujourd’hui ? ». La situation dans cette commune fait ainsi l’objet de discussions et de réflexions quant à son présent, son passé et son futur.

🗣️ Lyon Politiques décrypte l’actu lyonnaise de la semaine : gratuité des @TCL_SYTRAL, basilique de @NDFourviere et système @Venissieux_. @alexisandre69 @gouyperret69 @LyonRRF @romainblachier et @fbenmoussa69200 apportent leurs analyses https://t.co/F8mtLoOXD6

— Lyon Mag (@lyonmag) March 3, 2023

Les intervenants, dont la présence du conseiller municipal vénissian, Farid Benmoussa, n’ont pas été tendre avec la situation vénissiane. l’un des participants, Damien Gouy-Perret a déclaré avec précaution pour éviter une attaque en diffamation a déclaré 

« On est dans un système mafieux dans le vrai sens du terme, mafieu dans le sens ma famille, c’està-dire, on sert d’abord les siens au détriment des autres, c’est dans ce sens là que je l’entends »

L’intervenant le précise dans ce sens (famille) afin d’éviter d’être attaquer en diffamation.

Le journalise se pose aussi des questions, car il précise que pour Mme Picard, tout va bien dans le meilleur des mondes, mais il reste quand même étonné car selon lui, « 50% de ce qu’il se passe à Vénissieux, dans une autre commune le maire saute directement même si ce n’est pas avéré, uniquement d’un point de communication, d’un point de vue image ».

Il est vrai que l’alternance dans un pouvoir ne peut être que bénéfique, ce qui n’est pas le cas à Vénissieux, ou la gestion communiste dure depuis 90 ans. 

Romain Blachier, un conseiller métropolitain qui a servi de 2014 à 2020 et qui est également blogueur, estime que la gouvernance politique de Vénissieux est problématique, notamment en raison du taux d’abstention élevé lors des élections municipales tout en pointant que le taux d’abstention est gigantesque et qu’il faut énormément peu de voix pour devenir maire de Vénissieux. Pour rappel lors du second tour des élections municipales de 2020, le taux d’abstention a atteint 74,41%, permettant ainsi à la liste « Les vénissians rassemblé pour une ville humaine, écologique solidaire et citoyenne », menée par Mme Picard, de remporter la mairie avec seulement 2 945 voix (4 967 en 2014) sur un total de 29 757 électeurs. Cela montre effectivement que peu de voix suffisent pour devenir maire de la troisième ville du Rhône. Il semblerait que un fort taux d’abstention semble avantager les communistes locaux.

Le plus virulent a été bien évidemment, le conseiller municipal vénissian qui part du principe qu’hormis Vénissieux, aucune ville ne poursuit ses opposants ou des blogueurs locaux. Selon Farrid Benmoussa, a dépensé 23 000 euro en frais d’avocat. Pour le conseiller municipal, le rôle de la ville, c’est uniquement le principe des « procès baillons ».

Farid Benmoussa, conseiller municipal de Vénissieux, a été le plus virulent en affirmant que hormis Vénissieux, aucune ville ne poursuit ses opposants ou des blogueurs locaux. Il ajoute que la ville ne sert qu’à lancer des « procès baillons ». Enfin, il revient sur l’affaire Thierry Vignaud, ancien adjoint à la ville, condamné par la justice pour violence sur une femme et des policiers, mais maintenu à son poste par Michèle Picard.

Vous pouvez voir l’intégralité de l’émission sur le lien suivant et plus particulièrement le sujet sur la ville de Vénissieux à la 22ème minutes de l’émission