Dans la nuit du 24 au 25 octobre, aux alentours de 2 heures du matin, une nouvelle fusillade a éclaté dans le quartier sensible des Minguettes à Vénissieux, près de Lyon. Un homme d’une vingtaine d’années, qui selon BFL serait connu des services de police, a été grièvement blessé par plusieurs tirs, laissant son pronostic vital engagé. D’après les premières informations recueillies par CNEWS et BFMTV, l’attaque aurait pour origine un règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants. Alors que les auteurs des faits demeurent introuvables et qu’aucune arrestation n’a été réalisée.
La violence qui frappe Vénissieux n’est pas un phénomène nouveau, mais sa recrudescence inquiète de plus en plus. En effet, cette fusillade n’est que le dernier épisode d’une série de violences dans la ville. Le 20 octobre dernier, un homme de 24 ans avait déjà été tué d’une balle dans la tête dans un autre quartier des Minguettes, soulignant un contexte de violence persistante dans ce quartier. Les habitants des Minguettes, habitués aux tensions, vivent avec l’angoisse de voir ces événements tragiques se répéter et se multiplient les appels à renforcer la sécurité.
Le silence des autorités locales, notamment du maire communiste de Vénissieux, suscite des interrogations. Mais on à l’habitude d’entendre la maire dire qu’elle ne commente pas une affaire en cours. Malgré l’ampleur de la situation, les réactions officielles se font attendre, et que ce soit du côté du maire ou du député, il semble tout deux hésitant à prendre position publiquement. A ce jour Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, est restée silencieuse face à ces événements, un silence que l’on peut percevoir comme un manque de soutien envers les habitants inquiets et vulnérables, alors que la municipalité a mis en place une consultation citoyenne dont le thème est «Mieux vivre en tranquillité à Vénissieux» quelle paradoxe !!!
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