Suite à l’entretien que nous a accordé M Farid Ben Moussa, on constate que la vie politique vénissiane reste tout aussi mouvementée sur la scène judiciaire puisqu’une nouvelle confrontation oppose la maire, Michèle Picard (PCF), et son principal opposant, Farid Ben Moussa conseiller d’opposition. L’élu (sans étiquette) se trouve au centre d’une accusation selon laquelle il aurait été condamné pour dénonciation calomnieuse. Mais, selon ses dires et ceux de son avocat, cette condamnation serait une pure invention de la part de l’élu communiste.
Tout est parti d’un communiqué de presse et publié sur le site internet de Michèle Picard, dans lequel elle dénonce l’acharnement de Ben Moussa à travers plus de 50 plaintes déposées ces derniers mois, la dernière en date concernant une suspicion de prise illégale d’intérêts au sein de l’exécutif municipal. Picard affirme que ces accusations n’ont pas tenu et que, en juin 2024, Ben Moussa aurait été condamné pour dénonciation calomnieuse.
« Parallèlement, scandalisés par ces méthodes, nous avons décidé, avec les élus et plusieurs dirigeants associatifs, de porter plainte pour dénonciation calomnieuse. Nous avons eu gain de cause et, en juin 2024, Farid Ben Moussa a été reconnu coupable de dénonciation calomnieuse et condamné. » (Michèle Picard)
Farid Ben Moussa, de son côté, s’insurge et nie fermement ces allégations. Selon lui, il n’a jamais fait face à une telle condamnation ni même été convoqué par le procureur à ce sujet en affirmant que son avocat, Étienne Tête n’a vu aucun document justifiant une condamnation pour procédure abusive. Ils dénoncent tous deux un mensonge ou une exagération de la maire, soulignant qu’en droit, il est impossible d’être condamné à son insu.
Cependant, pour les autorités semblent reconnaître que Ben Moussa a « commis une infraction », mais ont décidé de ne pas poursuivre l’affaire pénalement, optant pour une simple suite administrative. Cette décision a encore une fois provoqué l’incompréhension de Ben Moussa et de son avocat, qui remettent en question la pertinence de cette réponse. Le Progrès précise que M. Ben Moussa a été condamné “administrativement à un rappel à la loi et au paiement des frais de justice dus à l’État”.
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