A ce jour, il n’y a pas eu d’articles dans la presse locale concernant ce mouvement de grève. Etrange, et c’est là qu’intervient le groupe des élus socialistes et républicains qui a décidé de publier un communiqué de presse afin de dénoncer le manque d’information et la situation des grévistes :
A ce jour, la presse n’a pas encore jugé utile de relater cette situation
Plusieurs manifestants se sont retrouvés sur le parvis de l’Hôtel de ville demandant à être reçu par Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, et comme les parents qui avaient demandé à être reçu, la première magistrate de la ville a selon, le communiqué du groupe des élus socialistes et républicains, refusait d’accéder à leur demande. Ensuite Mme le maire vient nous dire dans certains de ses discours et lors de la pose du premier arbre sur le site du Puisoz où elle avait déclaré :
je tiens à le rassurer. Je connais parfaitement les préoccupations des Vénissians
Faudrait que notre maire cesse de nous faire des discours, et ferait mieux de recevoir les personnes qui manifestent devant son bureau :
Depuis déjà plusieurs jours, les employés de la ville de Vénissieux manifestent devant la mairie pour être reçu par madame le maire, ils souhaitent tout simplement avoir une réponse à leur demande de déroulement de carrière linéaire.
Pour justifier leur communiqué les élus de l’opposition pointe le rapport datant de 2013 de la chambre régionale des comptes qui avait alerté la mairie de Vénissieux sur sa gestion hasardeuse et avait aussi avait pointé une masse salariale exorbitante, 67% au dernier budget 2017.
Selon le groupe des élus socialistes et républicains, depuis cinq ans rien n’a été fait :
Force est de constater que 5 ans plus tard , l’équipe en place n’a rien entrepris et continue de naviguer à vue.
Leur communiqué fait aussi allusion, aux 800 000 euros alloués à la société SITIV, qui gère l’informatique de certaines villes de l’est lyonnais et sur le coût de 9 millions d’euros de la nouvelle cuisine centrale.
Quand la municipalité se décidera-t-elle à se poser la question du SITIV qui coûte 800 000 euros par an au vénissians puisqu’il est désormais trop tard pour revenir sur une cuisine centrale à 9 millions d’euros?
Heu entre nous je vois pas le rapport avec les grèvistes, mais bon, libre à eux d’enfoncer un peu plus le clou tout en déplorant « les choix idéologiques obsolètes » de la majorité actuelle
Lire l’intégralité du communiqué de presse → communiqué de presse greve agents juin2018
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