Une loi contre les rodéos sauvages

Le wheeling, encore un mot anglais pour définir une figure de cascade qui se pratique généralement avec une motocyclette, un vélo, un quad, un scooter et qui consiste à rouler sur la roue arrière.

Ce phénomène est de plus en plus répandu dans les villes mais aussi dans certaines campagnes. En général cela va de paire avec les rodéos qui exaspèrent les habitants mais qui mettent en danger la vie du conducteur mais aussi des usagers, sans oublier les nuisances sonores qui agacent un grand nombre d’habitants.

Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, un peu plus de 8 700 interventions pour des rodéos motorisés ont été menées par les forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire au cours de l’année 2017

Mais ces rodéos ont parfois des conséquences tragiques, puisqu’en 2007, à à Villiers-le-Bel (Val d’Oise), deux adolescents de 15 et 16 ans sont morts après avoir été percutés par un véhicule de police et cet accident avait provoqué deux nuits d’émeutes.

Que peuvent faire les municipalités et les forces de police face à ce genre d’agissements, et bien à ce jour par grand chose, du fait que les policiers évitent de faire des courses poursuite pour éviter des incidents. 

Dans un article du Parisien, Franck Le Bohellec, maire (LR) de Villejuif (Val-de-Marne), a déclaré avoir saisi le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, pour demander la création d’une équipe motocycliste au commissariat d’arrondissement du Kremlin-Bicêtre, tout en précisant que « la législation en vigueur interdit la poursuite des deux-roues, sauf si celle-ci est effectuée par une brigade motocycliste formée pour ce type d’intervention. »

Pour palier à ce genre de problèmes, les députés de La République En Marche ont déposé une proposition de loi qui sera examinée à l’Assemblée Nationale, afin de donner un arsenal juridique aux forces de l’ordre, et que cette infraction soit passible d’un an d’emprisonnement, 15 000 euros d’amende et la confiscation du véhicule pour des « comportements compromettant délibérément la sécurité ou la tranquillité ». Les peines encourues sont alourdies pour des rodéos en réunion ou sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants.

Reste une inconnue, comment appliquer cette loi sur le terrain, car nos députés, ils bossent tellement à pondre des textes qu’ils sont, à priori, incapable de penser comment sera appliquée cette loi et quels moyens auront les forces de l’ordre pour appréhender les conducteurs de ces véhicules.

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