Vénissieux : l’élu de la majorité, Jeff Ariagno s’en prend désormais à ses propres alliés

Entre règlements de comptes et désaccords internes, la majorité municipale de Michèle Picard (PCF) ressemble de plus en plus à un bateau qui prend l’eau.


Un nouvel éclat en plein conseil municipal

Décidément, la vie politique vénissiane tourne au feuilleton. Après avoir déjà fait parler de lui pour ses excès de langage envers l’opposition, le conseiller municipal Jeff Ariagno (PS), membre de la majorité communiste, a récidivé lors du conseil municipal du 6 octobre 2025.

En pleine séance, l’élu écologiste s’est emporté contre sa propre majorité, dénonçant un manque total d’écoute et une gouvernance qu’il estime autoritaire. Il a notamment critiqué la « privatisation » du square Ludovic-Bonin, transformé en espace réservé à une résidence pour seniors.

« En tant qu’habitant et élu, je me sens un peu cocu », a-t-il lancé, avant de quitter la salle, visiblement excédé et sentant trahi


Des tensions déjà anciennes avec l’opposition

Ce coup d’éclat ne tombe pas du ciel. En avril 2024, le même Jeff Ariagno s’était déjà distingué par des propos grossiers à l’encontre des élus de l’opposition, qu’il avait qualifié de « mangeur de caca ». 

Une sortie indigne d’un élu, mais que la maire Michèle Picard avait choisi de ne pas condamner, préférant défendre son conseiller. Ce précédent avait déjà suscité des critiques sur le manque de décence et de retenue au sein de la majorité. Aujourd’hui, les tensions ne font que s’aggraver, et la façade d’unité affichée depuis le début du mandat semble voler en éclats.


Une majorité fragilisée

Entre les insultes en séance, les désaccords internes, l’ambiance à l’hôtel de ville de Vénissieux est devenue électrique. On pourrait même jusqu’à penser que certains élus se sentent de plus en plus isolés, en se heurtant à une majorité communiste rigide, tandis que l’opposition observe ces divisions avec un certain amusement.

À 6 mois  des élections municipales, la cohésion de la majorité municipale dirigée par la maire communiste est mise à rude épreuve.

La “grande famille de gauche” à Vénissieux donne aujourd’hui l’image d’une maison divisée — où l’on semble se disputer plus volontiers les chaises que les idées.


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