Venissieux Singulier Pluriel juillet 2018

Je viens de recevoir dans nos jolies boites à lettres de quartier, le VSP (VénissieuxSingulierPluriel) de juillet 2018 et j’ai été très surpris de la qualité du papier. Dans ce numéro 17, on a droit à un éditorial de Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, et en prime une interview en supplément du journal.

Mais quelle ne fût pas ma surprise, en lisant ce dernier numéro, dont les dates de parution sont très indécises. Y a tellement de choses à dire qu’un article ne suffirait pas décortiquer tout ce qui est dit. 

On a l’impression en parcourant les pages de ce bulletin municipal que l’on vit dans une ville où tout va bien et dans le meilleur des mondes. Vénissieux en images nous laisse rêveur, mais on est loin de la réalité.

On retrouve un tas d’articles sur les différentes actions de la ville, telles que, le quartier du Puisoz, qui est, à mon sens, est plus dirigé par la Métropole que par la ville, l’élargissement de la rue Gambetta dont les travaux sont aussi du ressort de la Métropole, etc etc

ors de l’interview, une question posée a retenu mon attention. Celle-ci portée sur le fait que le maire a tenu à garder le domaine de la sécurité, et Michèle Picard, semble satisfaite du travail accompli :

Il faut vraiment que le maire soit très impliqué, au plus près du terrain et au contact direct de nos partenaires…

Vous avez bien lu « au plus près du terrain », pourtant les habitants ont l’impression de ne jamais voir Michèle Picard dans les rues vénissianes. De plus, elle déclare être en contact direct avec les partenaires, Ok, mais est-elle vraiment en contact direct avec les vénissians ?

Ah, oui, on a aussi eu droit, au discours sur les fameuses baisses des dotations de l’Etat !!!

Bref, ce VénissieuxSingulierPluriel n°17, je vais bien le mettre de côté, car je compte un jour le ressortir pour démontrer à Mme le maire que tout n’est pas aussi beau et les belles images publiées dans ce magazine ne suffisent pas à cacher la réalité du terrain.