Alors que le magazine numéro 21 de Vénissieux Singulier Pluriel a été mis en ligne en décembre 2020, c’est au tour du numéro 22 de faire son apparition dans sa version numérique et que vous pouvez lire à cette adresse VSP22, pourtant un certain nombre de vénissians n’ont toujours pas reçu celui de décembre 2020 dans leur boite à lettre.
Ceci dit, dans le dernier magazine de l’année 2020, on avait eu droit à un petit édito de notre maire, sur la pandémie et quelques uns des projets dévoilés lors de sa campagne électorale et la détermination à mettre en place des projets « le fil rouge de la proximité et de projets utiles ancrés dans le quotidien, au service des habitants, nous le suivrons tout au long de ce mandat 2020-2026 en matière de vivre ensemble, de développement durable, de solidarité, de développement économique, urbain ». Et bien dans ce nouveau numéro, un dossier spécial de plusieurs pages sur la condition et les droits des femmes sur la commune. Faut dire que l’élue communiste est aussi vice-présidente de la Métropole chargée de la lutte contre les discriminations et égalité femmes/hommes.
Faut dire que sur plan de la communication, on a droit à un magazine tout en couleur, avec de belles photos, des articles mettant en avant le rôle et les actions de la municipalité, mais vous allez certainement nous dire, c’est normal, c’est un magazine municipal, alors au lieu de s’intéresser au contenu principal, attardons nous sur la dernière partie de ce numéro, où tous les groupes politiques ont le droit de publier quelques lignes.
Bien entendu les groupes de la majorité vont dans le sens du poil, des communistes, qui dirigent cette ville depuis des lustres au contraire de l’opposition qui tacle l’élue communiste et la gestion de la ville.
Christophe Girard, président du groupe La République partout pour tous, a décidé de parler de la ZFE qui va pénaliser les vénissians, à cause des décisions des « Khmers-verts au pouvoir avec Mme Picard » et qui « dénonce la posture mensongère de Michèle Picard qui dit vouloir défendre les vénissians et qui dans les faits explique simplement qu’il faudra s’adapter ».
Pour le groupe LREM Nous, Vénissieux, c’est plutôt une critique du budget de la ville, qui est « un budget de récession et de contrainte » qui ne comprend pas pourquoi la ville ne s’endette pas pour faire de plus amples investissements. Bon, on n’a pas très bien compris leur logique d’endettement, mais parait que cela rentre dans une logique d’opposition intelligente. Cela doit être trop intelligent pour nous !!!
Pour Maurice Iacovella, du groupe Vénissieux Pluriel, leur texte se base sur le rapport de la Cour des Comptes, qui semble dire l’attractivité et la mixité sur le plateau des Minguettes n’est pas au rendez-vous. Pour ce groupe le rapport est édifiant, et que la paupérisation, le repli sur soi, les problèmes linguistiques et la fracture numérique risque de s’amplifier dans les prochaines années avec les projets sur la ZAC Monmousseau-Balmes.
Au tour de Yalcin Ayvali, de faire sa première apparition dans ce magazine puisqu’il a décidé de quitter le groupe Nous, Vénissieux afin de « reprendre sa liberté de parole pour porter bien haut les aspirations des vénissians ». L’opposant sans étiquette revient sur le quotidien des vénissians et surtout sur les locataires qui sont impactés par l’absence de chauffage et d’eau chaude et remet une couche sur les propos tenus par Michèle Picard lors d’une visio conférence, où l’opposition a été traitée de « quelque chose de fasciste ».
Le Rassemblement National, n’a pas jugé utile de s’exprimer, et Sandrine Picot, qui semble être un perdue dans cette majorité ou opposition, on ne sait plus, ne s’est pas exprimée.
Le groupe Ensemble Pour Vénissieux, revient sur la promotion du droit des femmes et qui constate en réalité qu’au niveau des agents de la ville, « on sent la domination masculine et les années 50 ». Le groupe revient aussi sur un fait lors de la dernière mandature, où Mme Picard, a maintenu le poste d’un adjoint condamné entre autres pour des violences sur une femme, sous prétexte que « sa guérison dépendait de ses indemnités », tout en précisant que le poste d’Elu de la République n’est pas un soin médical
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