Vidéosurveillance

Faut-il augmenter le nombre de caméras sur la ville. C’est la question que beaucoup de vénissians se posent. Pour Mme Le Maire qui est en charge de la délégation à la sécurité, il est hors de question « d’aller au delà du nombre actuel de caméras » a t-elle déclaré dans le journal Le Progrès qui a fait un article sur le Centre de Supervision Urbain (CSU) de la ville de Vénissieux.

Mais tout ceci à un coût, et pour la ville, cela représente annuellement 700 000 €uros qui inclut le fonctionnement, la maintenance et l’investissement. Aujourd’hui, toujours d’après Mme Le Maire, le nombre de caméras installées est de 51 et à ce chiffre il faut rajouter les caméras installées pour la surveillance d’un grand nombre d’équipements municipaux, disséminés sur l’ensemble de la ville, mais on peut sans trop se tromper dire que la majorité des caméras sont sur le plateau des Minguettes. Sur ce dispositif CSU, six opérateurs sont encadrés par deux policiers municipaux et leur amplitude horaire est de 16 heures à 2 heures du matin. Horaire modifiable si la ville le juge nécessaire. (voir article du Progrès en date du 18 janvier 2015). Depuis la loi du 5 mars 2007 sur la délinquance, l’Etat dote en partie les communes qui veulent s’équiper mais les municipalités doivent ensuite assumer la maintenance et les moyens humains.

Ce dispositif est censé faire baisser la délinquance préventivement, mais les exemples montrent que la présence de ces caméras a plutôt poussé les délinquants à se déplacer. D’après les sociologues et les acteurs de terrain, il existe un effet pervers : plus de la moitié des crédits du FIPD vont désormais à ce poste budgétaire, au détriment du financement de structures éducatives par exemple. (lire l’article rue89)

A Vénissieux les avis sont partagées, la ville ne veux pas aller au delà du nombre actuel de caméras, alors que certains vénissians en réclameraient plus.