Mercredi 18 avril 2018 des affrontements ont eu lieu entre les services de police et des jeunes du quartier. Suite à une intervention d’un équipage de police pour des faits de rodéos à motos, la situation a rapidement dégénérée lors de l’interpellation d’un individu.
L’homme interpellé est âgé d’une vingtaine d’année et selon la police s’est opposé à son arrestation en insultant les agents de police. Il a reconnu les faits et a été présenté au parquet le lendemain.
Une trentaine de personnes ont alors pris à parti les forces de police en jetant des projectiles, provoquant la réplique des policiers par des tirs à grenade, selon la sûreté départementale du Rhône. Un agent touché à la main par un projectile a subi une Intervention Temporaire de Travail de deux jours.
Mokrane KESSI, président de France Des Banlieues a réagit en publiant un communiqué envoyé aux organes de presse et aux blogueurs vénissians. Selon lui, les affrontements entre la police et les jeunes sont inacceptables, tout en condamnant ces actes de violences, mais toujours selon son communiqué, des militants de son association auraient vu des policiers s’en prendre violemment en usant de gaz lacrymogènes à tort et à travers. Bien évidemment tout ceci doit être vérifié.
M. Kessi, condamne l’attitude de ces personnes qui s’en prennent aux forces de police qui sont là pour pour faire respecter la loi, mais le président de l’association France Des Banlieues pointe aussi le comportement de certains policiers, qui se comporteraient comme ceux qui sont censés interpellés.
Ces jeunes pensent qu’ils habitent au far west, il faudra leur rapeler les règles de la république. Meme tarif pour les policiers qui se comportent comme ceux qu’ils son censés appréhender ils doivent etre écartés de la sécurité publique.
Selon M. Kessi, les affrontements entre la police et les jeunes ne datent pas d’aujourd’hui puisque dans les années 80 ce phénomène a aussi exister mais il y a avait une explication et des revendications face à cette violence.
A ce titre, et pour trouver des solutions le président de FranceDesBanlieues a décidé d’interpeller le Préfet pour lui demander une rencontre avec les services concernés afin d’éviter ce genre de débordements dont les habitants payent aussi les conséquences de toute cette violence gratuite.
Communiqué de presse de M. Kessi, Président de France Des Banlieues
De violents affrontements ont eu lieu mercredi 18 avril vers 18 heurs dans nos nos quartiers (MINGUETTES VENISSIEUX) entre certains jeunes et la police. Nous condamnons fermement ces violences qui impactent nos rues et les habitants de nos quartiers de façon négative et récurrente. Ce n’est pas la première fois que la violence envahie spontanément notre ville et bien d’autres villes d’ailleurs ces derniers temps. Des militants de notre association auraient vu des policiers s’en prendre violemment a des enfants et user de gaz lacrymogène à tort et a travers, asphyxiant le quartier et ses environs. Cela n’est pas acceptable. Ce qui est encore moins acceptable ce sont le comportement d’un nombre infime d’individus qui font de la provocation de la police de la république un sport local. Ces personnes doivent être expulser une fois pour toute , de nos quartiers ça suffit le laxisme. Ces jeunes pensent qu’ils habitent au FarWest, il faudra leur rappeler les règles de la république. Même tarif pour les policiers qui se comportent comme ceux qu’ils son censés appréhender ils doivent être écartés de la sécurité publique. Les habitants de nos quartiers ont en ont assez d’être les otages de ce jeu qui n’a que trop durer. Nous allons demander au préfet du Rhône une rencontre pour en discuter avec lui dès lundi. Nous ne pouvons pas continuer à vivre ces événements sans réagir. Nous avons connu des périodes où il y avait de la violence dans les années 80 dans les quartiers des Minguettes mais cela avait une signification. Aujourd’hui cette violence qui prend de l’ampleur d’année en année est totalement gratuite. Mokrane KESSI Président de l’association FRANCE DES BANLIEUES VENISSIEUX.
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