2013, mort d’un maçon à Vénissieux

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La justice est-elle trop lente, c’est une question que beaucoup de français se posent. En juillet 2013, un ouvrier intérimaires avait chuté du 7e étage d’un immeuble, sur un chantier à Vénissieux. Après l’appel du ministère public, l’affaire était réexaminée le vendredi 7 avril devant la cour d’appel de Lyon.

C’est exactement le 16 juillet 2013 qu’un lyonnais de 41 ans, maçon expérimenté, était projeté dans le vide, emporté par la chute d’un coffrage en métal de plusieurs tonnes, son corps sera retrouvé 25 m plus bas. 

Selon l’inspection du travail, rapidement arrivée sur les lieux :

la cause de l’accident serait dû à un défaut de stabilisation du coffrage, fixé sur un simple élément de contreplaqué.

Mais pour l’entreprise, un quiproquo entre deux des salariés du chantier aurait conduit à ce terrible drame. Selon l’avocat de l’entreprise qui avait demandé la relaxe : 

« De façon inexpliquée, le coéquipier du salarié décédé a déboulonné un pan du coffre en métal, qui a alors chuté puis écrasé la passerelle sur laquelle se trouvait le pauvre homme », (Source LyonCapitale).

Fin 2015, le tribunal correctionnel de Lyon relaxait l’entreprise de travaux, poursuivie pour l’homicide involontaire de l’un de ses ouvriers intérimaires.

Selon LyonCapitale

Pour les avocats de la société EGBI Perrin, qui demandent la relaxe, une condamnation à 50 000 euros d’amende signerait cette fois la mort de l’entreprise de maçonnerie de 140 salariés, attributaire de nombreux marchés publics dans la région lyonnaise. Le délibéré de la cour, qui devrait sceller le sort de l’entreprise, sera rendu public le 2 juin prochain, à 13h.

 

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