APASEV, colonie … il reste des places ?

Et bien pas moins de deux articles en deux mois sur le journal Expressions, sur les vacances et loisirs organisés par l’APASEV. L’article du 14 avril 2015 portiragnes ça vous gagne nous parlait du camping de Portiragnes, ou Mme Callut, 7 ème adjointe à l’Education, Enfance et Jeunesse et Présidente de l’APASEV déclarait :

  • Il faut venir à Portiragnes ! C’est un camping deux étoiles, très ombragé et calme. Il est possible d’y aller en train : une fois sur place les campeurs ont tout à proximité : un accès direct aux commerces et un marché trois fois par semaine aux portes du camping ! Sans oublier une navette pour aller à Portiragnes-Village, ou encore à la gare SNCF de Béziers. Une équipe d’animateurs organise différentes activités en direction des familles. 

L’article du 04 mai 2016, toujours Mme Callut reprend son baton de pélerin pour faire cette annonce et ce constat :

  • Dans les milieux populaires, on sait que les enfants ont peu d’occasions de sortir de leur environnement. C’est pourquoi il serait dommage que toutes les places ne soient pas pourvues. Rester dans une maison de l’enfance tout l’été à Vénissieux n’est pas la solution, même si les activités y sont intéressantes. L’enjeu est donc de promouvoir les départs hors du territoire habituel de résidence.” (Source Expressions)

Donc si je comprends bien, ils restent à ce jour encore des places non pourvues et ceci explique peut-être pourquoi ce second article est paru. 

En 2015 l’Observatoire des inégalités écrivait sur leur site :

  • Près des deux tiers des Français déclaraient partir en vacances au milieu des années 1990 (66 %). Le taux de départ en vacances a ensuite diminué petit à petit jusqu’à tomber à 52 % en 2008, en pleine crise économique. Depuis 2011, il repart à la hausse et atteint 60 % selon les données du Crédoc (juin 2014) [1].

Les raisons financières expliquent aussi que les vénissians ne partent pas. Il suffit de voir le nombre de familles et d’enfants qui restent en bas de leur habitation, voire même jusqu’à traîner tard dans la nuit. 

  • En 2014, près de la moitié des personnes déclaraient ne pas envisager de partir en vacances dans les prochains mois pour des raisons financières. Il faut dire qu’une semaine de location équivaut souvent au minimum à un demi-Smic. D’autres ne prévoyaient pas de partir pour des raisons de santé (16 %), professionnelles (9 %) ou familiales (8 %). Un peu plus d’une personne sur dix n’est pas partie par choix (13 %).
inegalités vacances
Source : Crédoc – Données 2014
  • Partir est une chose, mais seule un minorité privilégiée peut le faire plusieurs fois par an. C’est le cas pour 22 % de la population (données Crédoc 2009). Les cadres sont 43 % à être dans ce cas, mais les ouvriers quatre fois moins nombreux. Pouvoir prtir en vacances hors de l’été reste le plus souvent un luxe.

Alors comme nous le signale la présidente de l’APASEV, Mme Callut : 

  • Pour un enfant, une journée en colo revient à 84 euros. L’Apasev facture 25 euros aux familles, la Ville de Vénissieux finance le reste, soit 59 euros. Par ailleurs, nous pouvons mettre en place des facilités de paiement. Il faut savoir qu’avec les chèques vacances, les bons de la CAF ou les participations des comités d’entreprise, les séjours ne reviennent pas si chers.

Donc si vous êtes intéressés par les loisirs et vacances organisés par l’APASEV,  il suffit de se connecter sur leur site apasev.fr ou de se rendre à la mairie.

Lire les articles de Expressions → Portiragnes ça vous gagne et La colo, un temps pour grandir

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